15 février 2016
C'est à ces gestes qu'elles n'auraient pas consentis
- Mais la thèse de la poursuite est que c'est à ces gestes violents que les plaignantes n'auraient pas consentis, pas à une relation sexuelle forcée.
(Yves Boisvert, dans La Presse du 15 février 2016.)
Les plaignantes n'auraient pas consenti à quoi? à ces gestes violents. Le complément est placé devant le verbe; toutefois, comme il s'agit d'un complément d'objet indirect, le participe passé doit demeurer invariable :
Mais la thèse de la poursuite est que c'est à ces gestes violents que les plaignantes n'auraient pas consenti, pas à une relation sexuelle forcée.
Line Gingras
Québec
« Des doutes à la pelletée » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/20...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:07 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias