14 avril 2016
À la nuit a suivi le jour
- Et au non-purgatoire de 2007, a suivi un autre non-purgatoire, celui de 2012-2014.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 5 avril 2016.)
Le soleil a eu la bonne idée de se lever à nouveau, n'est-ce pas merveilleux? Il me fournit ainsi un exemple tout aussi merveilleux de banalité. Le jour a suivi la nuit, une fois de plus, et non pas à la nuit; si l'on voulait placer les éléments dans l'ordre inverse, on ne dirait donc pas qu'à la nuit a suivi le jour : il faudrait employer un tour passif (la nuit a été suivie par le jour) ou avoir recours au verbe succéder (à la nuit a succédé le jour). De la même manière, l'éditorialiste aurait pu écrire :
Et le non-purgatoire de 2007 a été suivi par un autre non-purgatoire, celui de 2012-2014.
Et au non-purgatoire de 2007 a succédé* un autre non-purgatoire, celui de
2012-2014.
Line Gingras
Québec
* Le 14 avril à 19 h 45, je vois que la correction a été apportée.
« Miami Vice » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/467263/l-affaire...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:19 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias