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20 janvier 2017

Les cérémonies qui ont suivi... celle d'aujourd'hui?

  • La cérémonie d’intronisation a justement pour fonction de retremper symboliquement les États-Unis dans les eaux de ses origines.
    (Jean-François Nadeau, dans Le Devoir du 20 janvier 2017.)

La cérémonie d’intronisation a justement pour fonction de retremper symboliquement les États-Unis dans les eaux de leurs* origines.

  • Le 30 avril 1789, pour le premier couronnement républicain, les cloches des églises sonnent [...] Ce moment fondateur, balisé de plusieurs gestes étudiés, sert de modèle à la cérémonie d’aujourd’hui, comme à toutes celles qui l’ont suivie.

Ce moment fondateur sert de modèle aux cérémonies qui ont suivi quoi? En toute logique, ce ne peut pas être « la cérémonie d'aujourd'hui », malgré ce qu'indique l'accord du participe passé au féminin. Le pronom l' remplace plutôt le moment en question :

Ce moment fondateur, balisé de plusieurs gestes étudiés, sert de modèle à la cérémonie d’aujourd’hui, comme à toutes celles qui l’ont suivi*.

  • Lors de son discours inaugural, le président Bill Clinton marquait pour sa part la fin de la guerre froide en laissant bien entendre que son pays ne risquait pas, pour sa part, de s’effondrer de l’intérieur : « Il n’y a rien de mal avec l’Amérique qui ne puisse être guérie par ce qu’elle a de juste. »

Il s'agissait de guérir non pas l'Amérique, mais ce qu'il y avait de mal :

« Il n’y a rien de mal avec l’Amérique qui ne puisse être guéri* par ce qu’elle a de juste. »

Line Gingras
Québec

* Le 20 janvier à 21 h 15, je vois que la correction a été apportée.

« Le "miracle" de l’intronisation » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/489633/l...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.