05 octobre 2013
Est-ce la fin?
- La musique est finie, terminée.
Les tentatives lamentables sinon désastreuses de la maintenir, en la revisitant dans ses grands classiques au gré des modes « disco » ou plus proches, voire, à l’inverse, depuis quelques décennies, d’accompagner quelque chanteur ou chanteuse « dans le vent » d’orchestres symphoniques dirigés par des chefs contraints, complices ou, plus malheureusement pour eux-mêmes, désespérés de remplir leur salle.
(Éric Van der Schueren, professeur au Département des littératures de l’Université Laval, dans Le Devoir du 5 octobre 2013.)
À la quatrième ou cinquième lecture, je cherche encore le verbe principal de la deuxième phrase.
- Pour qui tient en main une partition de telle partita de Bach ou réécoute pour la énième fois l’Agnus Dei de la Messe du couronnement par Mozart, la chose est entendue : si musique il y a, elle a été et ne tient que dans ces actes, réservés, pour une élite, moins ici question sociologique, soit détermination de profession, de sexe, etc.
Je n'arrive pas à saisir de quelle façon est structurée la fin de ce passage.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La musique est finie, terminée » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/389213/la-musique...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:23 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, université, presse, médias