07 octobre 2007
Rien avoir ou rien à voir
« ... je m'y suis précipité de mon plein gré pour des raisons qui n'ont rien avoir avec Jeanson... » (Pierre Foglia.)
Ne rien avoir, c'est ne rien posséder :
Leur plus grande ambition dans la vie, c'était de ne rien avoir.
Le tour peut aussi être suivi d'un infinitif précédé de la préposition à :
Elle voudrait ne rien avoir à faire.
Quel drame de ne rien avoir à dire!
Dans la phrase qui nous intéresse, il fallait écrire pour des raisons qui n'ont rien à voir avec..., c'est-à-dire pour des raisons qui ne concernent pas... :
Il ne faut pas oublier, reprenait Villard, qu'en Belgique les industriels travaillent. - Non! - Si! - On ne sait pas... - Ça n'a rien à voir avec nous. (Van der Meersch, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Sa colère n'avait rien à voir avec ce qui s'était passé la veille.
Line Gingras
Québec
« La haine » : http://www.cyberpresse.ca/article/20071006/CPOPINIONS05/7...
04:05 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, orthographe, journalisme, presse
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