04 novembre 2007
Le refus de ne pas modifier
« Le refus manifesté par les responsables chinois de ne pas modifier leur politique économique... » (Serge Truffaut.)
Refuser de ne pas faire quelque chose, c'est tenir à le faire, contre vents et marées. Or, la phrase à l'étude commence le dernier paragraphe d'un texte où il est question de la volonté de ne rien changer - ou du refus de changer quoi que ce soit - à la politique économique de la Chine. On aurait pu écrire :
La volonté manifestée par les responsables chinois de ne pas modifier leur politique économique...
Le refus manifesté par les responsables chinois de modifier leur politique économique...
Line Gingras
Québec
« Falsification chinoise » : http://www.ledevoir.com/2007/10/22/161433.html
04:47 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langue française, syntaxe, journalisme, presse
Commentaires
N'ayant pas pu lire l'article du Devoir, je me permets juste une remarque : l'inertie politique chinoise n'est certainement pas une forme de paresse. Tant que pour les Chinois l'économie sera en progression, ils n'auront pas envie de changer de mode de gouvernement. N'oublions pas que c'est en fait la génération Tienanmen (les étudiants de 1989) qui sont aujourd'hui les premiers bénéficiaires de la croissance chinoise.
Écrit par : Marie-Paule | 04 novembre 2007
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