15 novembre 2007
À premier titre, au premier titre
« L'idée que le principal intéressé les ait délibérément passés sous silence est troublante, à premier titre pour ceux qui lui ont toujours donné le bénéfice du doute. » (Chantal Hébert.)
Je dirais certainement au premier titre (comme au premier chef) plutôt que à premier titre (comme à juste titre, à double titre). Cependant, j'ai trouvé un seul exemple utile dans les dix ouvrages consultés :
Une philosophie qui pulvérise l'être en phénoménalités subjectives, la science en impressions fuyantes, desquelles on ne peut avec assurance rien nier ni rien affirmer, n'est-ce point là au premier titre ce que tout le monde appelle scepticisme? (G. Lyon, dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « phénoménal ».)
Line Gingras
Québec
« Le chapitre manquant » : http://www.ledevoir.com/2007/11/05/163194.html
06:07 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
Commentaires
Bravo pour votre site sur la langue française. J'ai mis un lien sur mon site dans votre direction. N'hésitez pas à faire de même dans mon sens, si vous le souhaitez.
Écrit par : stéphane | 16 novembre 2007
Ah, vous êtes le Stéphane que je rencontre chez Rosa! Heureuse de vous voir ici. Et puis, comme je ne déteste pas la science-fiction...
Écrit par : Choubine | 16 novembre 2007
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