05 janvier 2008
Sens devant derrière, sens dessus dessous
On prit un coup, la belle affaire
Sens dessus dessous, sens devant derrière
Y avait du bon p'tit caribou
Sens devant derrière, sens dessus dessous
(Extrait de la chanson Marie Calumet.
À lire : le savoureux roman du même titre,
de Rodolphe Girard.)
« Jean-François Lisée, alors conseiller auprès du premier ministre Bouchard, abonde dans ce sens. Il soutient par ailleurs que la présence de M. Caillé tombait sous le sens... » (Kathleen Lévesque.)
On pourrait dire, pour éviter la répétition, que la présence de M. Caillé allait de soi ou s'imposait.
Line Gingras
Québec
« Autopsie d'un cauchemar de glace » : http://www.ledevoir.com/2008/01/05/170810.html
Texte de la chanson : http://www.frmusique.ru/texts/t/thibeault_fabienne/mariec...
Présentation du roman et de l'auteur : http://www.livres-bq.com/Auteurs.asp?36
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
Commentaires
Ou alors, on aurait pu dire "abonde" sans rien ajouter. D'ailleurs, n'est-ce pas un pléonasme que "d'abonder dans le même sens"? Je vérifie. La question mérite que je m'y attarde.
Écrit par : Danaée | 07 janvier 2008
Bon. Après avoir consulté "Marie-Éva", je constate qu'on peut, en effet, abonder dans le sens de quelqu'un.
Écrit par : Danaée | 07 janvier 2008
Merci, Danaée. Je trouve aussi cet emploi dans le «Petit Robert» et dans le «Trésor de la langue française informatisé». Par contre, le «Petit Robert» ne consigne pas «abonder», sans complément, au sens d'être exactement du même avis que quelqu'un d'autre. Mais le «Trésor» reçoit cette construction, comme appartenant à la langue familière.
Écrit par : Choubine | 07 janvier 2008
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