26 janvier 2008
Les chroniqueurs et les (euses)
« Maintenant que TQS est menacée de faillite et de disparition, journalistes, chroniqueurs (euses) et intellectuels montent au créneau au nom de la liberté d'information et de la diversité des points de vue. » (Gil Courtemanche.)
L'auteur, on pourrait le croire, ne tient pas en grande estime les chroniqueuses : s'il se donne la peine de les distinguer de leurs collègues masculins, c'est pour les réduire à une finale entre parenthèses. Je constate toutefois, avec une certaine perplexité, que les intellectuelles échappent à ce traitement... humoristique. Faut-il conclure qu'il ne s'en est trouvé aucune pour défendre le mouton noir de la télé?
Je parie plutôt que monsieur Courtemanche a seulement voulu dire :
Maintenant que TQS est menacée de faillite et de disparition, journalistes, chroniqueurs et intellectuels montent au créneau...
Il n'y a aucune raison de penser, ici, que le masculin ne désigne pas aussi bien les femmes que les hommes.
Line Gingras
Québec
« Pour en finir avec TQS » : http://www.ledevoir.com/2008/01/26/173391.html
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
Commentaires
Moi j'ai cru comprendre que cette chaîne, TQS, ne comprenait pas beaucoup d'intellectuels... Un peu notre TF1. Mais la question quel pose le journaliste est intéressante: faut-il défendre une chaîne intelletuellement indigente au nom de la seule liberté d'expression ?
Je ne peux me prononcer pour TQS mais je sais que si notre TF1 était menacée de disparition je ne prendrais pas le maquis.
Malheureusement cela ne risque pas de se produire.
Écrit par : Rosa | 27 janvier 2008
Je ne peux pas faire de comparaison entre TF1 et TQS, mais ce n'est pas moi qui pleurerai la perte éventuelle de ce réseau. Ce qui ne veut pas dire que les autres ne diffusent que des émissions de qualité...
Écrit par : Choubine | 27 janvier 2008
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