22 février 2008
Un sport de morrons?
« Ce qui m'amène à cette question douloureuse : cout'donc, le hockey serait-il un sport de morrons? » (Pierre Foglia.)
Le mot anglais* a été choisi pour des raisons stylistiques, mais cela ne dispense pas d'en vérifier l'orthographe. Mes dictionnaires donnent moron, avec un seul r :
Ce moron a laissé brûler les marrons.
Line Gingras
Québec
* Moron peut se traduire par idiot, crétin, débile, taré. (Source : Robert & Collins Super Senior.)
« Une question douloureuse » : http://www.cyberpresse.ca/article/20080221/CPOPINIONS05/802210840/6750/CPOPINIONS05
05:50 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue, orthographe, anglicisme, journalisme
Commentaires
Ce mot peut-il être considéré comme un régionalisme ?
Écrit par : Rosa | 22 février 2008
Ceux qui utilisent «moron» le prononcent à la française, ce qui peut favoriser son intégration. Mais je ne pense pas que le mot soit d'un emploi très courant au Québec, bien qu'on le trouve aussi, aujourd'hui même, dans le titre d'un article de Christophe Huss, critique musical au «Devoir». De toute manière, il ne figure pas dans les dictionnaires de langue française - à ma connaissance : je n'ai pas sous la main de dictionnaire du français québécois -, et je serais malvenue de devancer les lexicographes.
Écrit par : Choubine | 22 février 2008
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