01 novembre 2008
Il
- S'il y a une constante dans l'autonomisme de M. Dumont, c'est plutôt dans son refus catégorique d'expliquer comment il forcerait le gouvernement fédéral à négocier et ce qu'il ferait dans l'hypothèse hautement probable où il opposerait une fin de non-recevoir catégorique à ses demandes. (Michel David.)
Cette phrase est confuse à la première lecture. Le premier il, impersonnel (s'il y a), ne pose pas de problème; mais si les deuxième et troisième désignent Mario Dumont, le quatrième (il opposerait) représente le gouvernement fédéral. Ce changement d'antécédent n'est pas souhaitable.
J'écrirais plutôt :
... comment il forcerait le gouvernement fédéral à négocier et ce qu'il ferait dans l'hypothèse hautement probable où celui-ci opposerait une fin de non-recevoir catégorique à ses demandes.
... comment il forcerait le gouvernement fédéral à négocier et ce qu'il ferait dans l'hypothèse hautement probable où M. Harper opposerait une fin de non-recevoir catégorique à ses demandes.
... comment il forcerait le gouvernement fédéral à négocier et ce qu'il ferait dans l'hypothèse hautement probable où Ottawa opposerait une fin de non-recevoir catégorique à ses demandes.
... comment il forcerait le gouvernement fédéral à négocier et ce qu'il ferait dans l'hypothèse hautement probable où l'on opposerait une fin de non-recevoir catégorique à ses demandes.
Line Gingras
Québec
« Mario et sa rossinante » : http://www.ledevoir.com/2008/10/25/212506.html
03:33 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, syntaxe, journalisme, presse
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