28 juin 2010
Aucun comparatif possible
Comparatif ou comparaison.
- Au final, les manifestations de Toronto n'auront pas atteint l'ampleur — ni en nombre, ni en dégâts — de celles du Sommet des Amériques de Québec, en 2001. Aucun comparatif possible non plus avec la rencontre de l'OMC à Seattle, en 1999. (Guillaume Bourgault-Côté, dans Le Devoir du 28 juin 2010.)
D'après ce que je vois dans le Petit Robert, le Lexis, le Multidictionnaire et le Trésor de la langue française informatisé, le nom masculin comparatif est uniquement un terme de grammaire : il s'agit du « second degré dans la signification des adjectifs et de certains adverbes » (Petit Robert); on parle du comparatif de supériorité (plus), d'égalité (aussi), d'infériorité (moins).
Rien ne s'oppose, me semble-t-il, à ce que l'on emploie simplement le mot comparaison dans la phrase à l'étude; il n'est utilisé nulle part ailleurs dans l'article :
Aucune comparaison possible non plus avec la rencontre de l'OMC à Seattle, en 1999.
Line Gingras
Québec
« Sécurité : trop cher pour rien, selon Sarkozy » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/291690/securite-trop-cher-pour-rien-selon-sarkozy
06:27 Publié dans Cultiver le doute | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias