27 décembre 2010
« Peuple à genoux, attend ta délivrance »
- Quand quelques centaines de voix, d'une douceur infinie, s'envolent vers les étoiles en chantant le Minuit, chrétiens, ce « peuple à genoux, attend ta délivrance », ce « Noël » répété en crescendo, censé représenter la joie de la naissance du Christ, et qu'ils murmurent avec amour, votre cœur s'émiette en mille morceaux et va rejoindre les pierres des immeubles terrassés par le tremblement de terre.
(Chantal Guy, dans La Presse du 27 décembre 2010.)
Le verbe attendre prend un s à la deuxième personne du singulier de l'impératif présent :
... attends ta délivrance...
Le pronom ils devrait évidemment représenter un nom masculin, mais il ne peut remplacer, dans la phrase à l'étude, que quelques centaines de voix :
... et qu'elles murmurent avec amour...
Je profite de l'occasion pour souhaiter un beau temps des Fêtes et tout le bonheur du monde à Manuela, Zohra, Laszlo, Monise et Achille, nés en Haïti, qui sont arrivés dans leur famille adoptive au cours de la dernière année (Achille a atterri en France le 22 décembre), ainsi qu'à leurs parents. Quelle joie de suivre les aventures de ces timouns!
Line Gingras
Québec
« Un Noël à Jacmel » : http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201012/26/01-4355551-un-noel-a-jacmel.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
08:18 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias