26 février 2011
Les secteurs publics et parapublics
- ... l'interdiction du port de signes religieux ostensibles dans les secteurs publics et parapublics.
(Robin Philpot, dans Le Devoir du 18 février 2011.) - ... la proposition actuelle, qui s'appliquerait à l'ensemble des secteurs publics et parapublics...
On parle de deux secteurs, le public et le parapublic :
... les secteurs public et parapublic.
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- Point besoin de répéter les raisons justifiant un État fort, car d'autres l'ont souligné de manière fort éloquente, notamment depuis le début de la Révolution tranquille.
Point besoin de répéter les raisons justifiant un État fort, car d'autres les ont soulignées de manière très éloquente, notamment depuis le début de la Révolution tranquille.
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À titre d'exemple, allons-nous montrer la porte à toutes ces infirmières, médecins et enseignantes qui portent actuellement le foulard islamique ou la kippa juive dans nos hôpitaux et nos écoles?
Comme il est question d'hommes et de femmes, il convient d'utiliser le genre non marqué :
À titre d'exemple, allons-nous montrer la porte à tous ces professionnels de la santé ou de l'éducation qui portent actuellement le foulard islamique ou la kippa juive dans nos hôpitaux et nos écoles?
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... j'ai été invité à prendre la parole au moins trois fois dans les mosquées du sud-ouest de Montréal. Bon nombre d'hommes et de femmes musulmanes se sont affichés ouvertement favorables au Parti québécois. Or, depuis que nous voguons vers une politique « à la française », qui relève davantage de son passé colonial en Afrique que d'un esprit républicain, je sais pertinemment que je n'aurais pas de telles invitations.
Trois observations :
Dans les mosquées, les hommes aussi sont musulmans.
S'afficher, c'est « se proclamer publiquement » (Trésor de la langue française informatisé); ouvertement est donc superflu.
L'adjectif ou déterminant possessif son peut renvoyer, grammaticalement, soit au syntagme une politique « à la française », soit au Parti québécois; on voulait plutôt évoquer le passé colonial de la France :
... j'ai été invité à prendre la parole au moins trois fois dans les mosquées du sud-ouest de Montréal. Bon nombre de musulmans, hommes et femmes, se sont affichés ouvertement favorables au Parti québécois. Or, depuis que nous voguons vers une politique « à la française », qui relève davantage du passé colonial de la France en Afrique que d'un esprit républicain...
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Le Québec ne vit pas seul sur une île renforcée et entourée remparts qui le protègent de voisins encombrants et parfois belliqueux.
... entourée de remparts...
Line Gingras
Québec
« La proie ou l'ombre? » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/317005/la-proie-...
06:40 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, presse, médias