16 juin 2011
On s'en rend conte, c'est passé dû
Passé dû; anglicisme; calque de l'anglais.
- Le résultat, c'est un genre musical particulièrement ampoulé, remarquablement pompier, invariablement quétaine, complètement passé dû.
(Alain Dubuc, dans La Presse du 15 juin 2011.)
L'utilisation de passé dû, calque de past due, me semble ici un trait d'humour. Normalement, dans le contexte, on aurait écrit dépassé, démodé...
- L'aventure était condamnée au ridicule. Et on s'en rend conte dès la première ligne, celle du titre : Ô Kébek.
Ridicule, en effet :
Et on s'en rend compte dès la première ligne...
Line Gingras
Québec
« Pôvre Kébek » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/alain-dubuc/201106...
17:13 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias