08 septembre 2011
Une renonciation de l'idée de souveraineté
Renonciation de quelque chose; renonciation à quelque chose; grammaire française; syntaxe du français.
- En revanche, elle n'a manifesté aucune volonté de pactiser avec ceux qui réclament l'abandon de sa politique de « gouvernance souverainiste » perçue comme une renonciation de l'idée même de souveraineté.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 2 septembre 2011.)
D'après les exemples que je vois dans les dictionnaires, on introduit au moyen de la préposition à le complément de renonciation désignant le bien moral auquel on renonce :
Renonciation à une opinion, à sa foi, à sa liberté. (Petit Robert.)
Renonciation à un projet. (Petit Robert.)
Renonciation à la puissance paternelle. (Lexis.)
Aujourd'hui où il y a chez lui [Zola] une renonciation bien manifeste à l'écriture, le livre qu'il publie est déclaré un chef-d'œuvre, un mot bien rarement employé par la critique pour le livre vivant, pour le livre d'un jeune. (Goncourt, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Il fallait écrire :
En revanche, elle n'a manifesté aucune volonté de pactiser avec ceux qui réclament l'abandon de sa politique de « gouvernance souverainiste », perçue comme une renonciation à l'idée même de souveraineté.
Line Gingras
Québec
« Parti québécois – Le mur » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/330532/parti-que...
00:17 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias