01 novembre 2011
Il y a peu de chances que je le vois
- Il a promis de construire un nouveau pont Champlain qui pourrait être terminé dans 10 ans et pour lequel vous devrez payer. Je dis vous parce qu'il y a peu de chances que moi, je le vois à l'inauguration.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 28 octobre 2011.)
Quelles que soient les chances de madame Payette, les tours du genre il y a des chances (pour) que appellent le subjonctif. On ne dirait pas : Il y a beaucoup de chances que je viens [ou viendrai] à l'inauguration, mais plutôt : Il y a beaucoup de chances que je vienne à l'inauguration. Il fallait donc écrire :
Il a promis de construire un nouveau pont Champlain qui pourrait être terminé dans 10 ans et pour lequel vous devrez payer. Je dis vous parce qu'il y a peu de chances que moi, je le voie à l'inauguration.
Line Gingras
Québec
« Le temps est à la tempête » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/334668/le-temps-...
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias