01 décembre 2011
A répliqué ce dernier
Ce dernier.
- Certes, Saint-Elzéar est un petit milieu où, inévitablement, tout le monde se connaît et aucune accusation n'a été portée contre qui que ce soit. Il y a néanmoins là une situation susceptible d'occasionner des conflits d'intérêts. Des résidants qui ont osé critiquer l'administration Arsenault ont affirmé à un collègue de Radio-Canada avoir été victimes d'intimidation.
Ceux qui ne sont pas d'accord avec son style de gestion n'ont qu'à se porter eux-mêmes candidats aux élections municipales, a répliqué ce dernier.
(Michel David, dans Le Devoir du 1er décembre 2011.)
Si la réplique a vraiment été faite par ce dernier, il ne peut s'agir que du collègue de Radio-Canada; mais je ne pense pas qu'un journaliste se mêlerait de dicter leur conduite aux citoyens. Ce dernier, j'imagine, doit plutôt renvoyer au maire Arsenault; cependant, celui-ci n'est pas même présent dans le passage cité, bien qu'il soit question de l'administration Arsenault. Je proposerais donc :
Ceux qui ne sont pas d'accord avec son style de gestion n'ont qu'à se porter eux-mêmes candidats aux élections municipales, a répliqué le maire.
Bien entendu, cette formulation ne vaut rien si ce dernier désigne le journaliste...
Line Gingras
Québec
« Cherchez l'erreur! » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/337352/cherchez-...
23:59 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias