27 janvier 2012
Une histoire de corde
- Il a pris une corde dans la voiture, est retourné sur le bord de l'écluse, et l'a lancé dans l'eau. Personne ne l'a agrippé.
(Christiane Desjardins, dans La Presse du 25 janvier 2012.)
Hamed Shafia raconte qu'il a pris une corde, qu'il l'a lancée dans l'eau, mais que personne ne l'a agrippée.
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci est placé devant le verbe. Dans la phrase à l'étude, le participe pris reste donc invariable, alors que lancé et agrippé doivent s'accorder au féminin singulier.
Line Gingras
Québec
« Le fils Shafia est "coupable de stupidité", selon son avocat » : http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/proces-shaf...
03:14 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias