31 mars 2012
Une école de pensée qu'il a fait sienne
- [...] une école de pensée qu'il a fait sienne et qu'il a su transposer de façon magistrale dans chacune de ses collections.
(Jean-Claude Poitras, dans Le Devoir du 31 mars 2012.)
Sienne est attribut du complément d'objet direct dans la phrase à l'étude. Ce complément (le pronom relatif qu', représentant une école de pensée), puisqu'il précède le verbe, gouverne l'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire avoir :
[...] une école de pensée qu'il a faite sienne et qu'il a su transposer de façon magistrale dans chacune de ses collections.
On écrirait cependant :
Il a fait sienne cette école de pensée.
Line Gingras
Québec
« Musée national des beaux-arts du Québec – L'élégance s'impose et s'expose à Québec » : http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/34...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias