22 août 2013
Montréal à quelque chose de spécial
- « Il y a une vitalité incroyable dans cette ville. Qu’il s’agisse des chefs ou de la cuisine de rue, Montréal à quelque chose de spécial », confiait Luc Dubanchet, le fondateur du festival rencontré lors de son voyage de prospection dans la métropole en mai dernier.
(Gwenaëlle Reyt, dans Le Devoir du 17 août 2013.)
Nous n'avons pas affaire à la préposition à, mais plutôt au verbe avoir à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif; on dirait en effet : Montréal et Vancouver ont [et non à] quelque chose de spécial. Il fallait écrire :
« Il y a une vitalité incroyable dans cette ville. Qu’il s’agisse des chefs ou de la cuisine de rue, Montréal a quelque chose de spécial », confiait Luc Dubanchet, le fondateur du festival, rencontré lors de son voyage de prospection dans la métropole en mai dernier.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le retour de la jeune cuisine à Montréal » : http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/alimentation/385128/...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:30 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias