09 novembre 2013
Les trois juges doivent être un membre
- Cette loi est pourtant claire : les trois juges du Québec doivent provenir d’une cour québécoise ou être un membre du Barreau « depuis 10 ans ».
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 26 octobre 2013.)
Je verrais deux possibilités :
Cette loi est pourtant claire : les trois juges du Québec doivent provenir d’une cour québécoise ou être membres du Barreau « depuis 10 ans ».
Cette loi est pourtant claire : chacun des trois juges du Québec doit provenir d’une cour québécoise ou être membre du Barreau « depuis 10 ans ».
- Dans d’autres fédérations, les États fédérés participent à la nomination des juges qui ont à trancher les différends entre États et le gouvernement central.
Je présenterais les deux éléments coordonnés de la même façon :
Dans d’autres fédérations, les États fédérés participent à la nomination des juges qui ont à trancher les différends entre les États et le gouvernement central.
- En Allemagne, on a même placé la plus haute cour loin de la capitale pour éviter que les juges ne socialisent avec l’État central (au Canada, ça nous aurait peut-être évité l’affaire Laskin…).
Je ne vois pas comment une personne pourrait socialiser avec un État. On aurait pu écrire :
En Allemagne, on a même placé la plus haute cour loin de la capitale pour éviter que les juges ne socialisent avec les dirigeants de l’État central (au Canada, ça nous aurait peut-être évité l’affaire Laskin…).
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Ottawa, le Sénat et le juge Nadon – Fédéralisme unitariste » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/391017/federalis...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:04 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias