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17 novembre 2013

Personne ne semble presser de la combler

  • Le ministère fédéral de la Santé a réagi à l’initiative américaine en disant qu’elle suivrait l’affaire de près.
    (Manon Cornellier, dans Le Devoir du 16 novembre 2013.)

Ce n'est pas l'initiative américaine qui s'est engagée à suivre l'affaire de près, mais le ministère fédéral de la Santé :

Le ministère fédéral de la Santé a réagi à l’initiative américaine en disant qu’il suivrait l’affaire de près.


  • Cette lacune réglementaire persiste depuis les années 1960, mais personne ne semble presser de la combler.

On dirait :

Cette lacune réglementaire persiste depuis les années 1960, mais personne ne semble soucieux de la combler.

Le verbe sembler introduit donc ici un attribut du sujet :

Cette lacune réglementaire persiste depuis les années 1960, mais personne ne semble pressé de la combler.

On écrirait cependant :

Cette lacune réglementaire persiste depuis les années 1960, mais personne ne semble vouloir la combler.


  • Une compagnie pharmaceutique doit aviser Santé Canada si elle décide de procéder à un rappel. La plupart s’exécutent rapidement, mais une entreprise peut prendre son temps. Il a fallu 15 jours, l’an dernier, pour qu’Apotex informe Ottawa du retrait d’un contraceptif. Et il a fallu cinq jours de plus pour que le ministère alerte le public.

    Le gouvernement a commandé un rapport sur cet incident. Ses auteurs y enjoignent le ministère de se doter d’un véritable pouvoir de rappel et de resserrer les procédures entourant ces derniers.

À quoi peut bien renvoyer le complément ces derniers?

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Au service de qui? » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/392879/au-servic...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.