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30 mars 2014

Une question d'attitude

  • Rien dans le propos de Philippe Couillard ne laisse croire qu’il pourrait rompre avec cet attentisme pour revenir à une attitude défensive du français comme l’était le Parti libéral sous Robert Bourassa.
    (Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 29 mars 2014.)

Deux observations :

  1. Un parti politique n'est pas une attitude; à mon avis, on ne saurait non plus le comparer à une attitude.
  2. Je ne vois pas, dans les dictionnaires que j'ai sous la main (j'ai consulté le Petit Robert, le Multidictionnaire, le Lexis, le Grand Robert et le Trésor de la langue française informatisé), l'adjectif défensif suivi d'un complément indiquant ce qu'il s'agit de défendre. Cette construction me paraît peu idiomatique; je n'ai pas la certitude qu'elle soit incorrecte, mais il me semblerait prudent de l'éviter.

On aurait pu écrire, selon l'idée à exprimer :

Rien dans le propos de Philippe Couillard ne laisse croire qu’il pourrait rompre avec cet attentisme pour revenir à une attitude de défense du français comme celle du Parti libéral sous Robert Bourassa.

Rien dans le propos de Philippe Couillard ne laisse croire qu’il pourrait rompre avec cet attentisme pour revenir à une attitude de défense du français comme celle qu'avait adoptée le Parti libéral sous Robert Bourassa.

Rien dans le propos de Philippe Couillard ne laisse croire qu’il pourrait rompre avec cet attentisme pour revenir à une attitude de défense du français, comme l’avait fait le Parti libéral sous Robert Bourassa.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

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