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05 juillet 2014

Ses coups et son rythme

  • Ses coups tout en puissance frôlaient les lignes et son rythme d’enfer n’ont jamais permis à sa rivale de s’ajuster.
    (Jean Dion dans le site du Devoir, le 5 juillet 2014 à 16 h 54.)

D'après la structure de la phrase, coups est sujet de frôlaient, et le verbe permettre a un seul sujet, rythme :

Ses coups tout en puissance frôlaient les lignes, et son rythme d’enfer n’a jamais permis à sa rivale de s’ajuster.

Pour rendre l'idée que les coups tout en puissance, aussi bien que le rythme d'enfer, n'ont jamais permis..., on aurait pu écrire :

Ses coups tout en puissance, qui frôlaient les lignes, et son rythme d’enfer n’ont jamais permis à sa rivale de s’ajuster.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« La commande était trop lourde » : http://www.ledevoir.com/sports/tennis/412732/bouchard-vs-...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

04 juillet 2014

Aurait-on confondu...?

  • Mais c'est le ténor* Joseph Rouleau qui a livré la performance la plus mémorable du concert Félix je me souviens.
    (Isabelle Porter dans le site du Devoir, le 3 juillet 2014 à 23 h 20.)

Plusieurs paragraphes plus bas :

  • Mais c'est le ténor* Joseph Rouleau qui a volé le show du haut de ses 85 printemps.

Joseph Rouleau est une basse. Nous sommes loin du registre de ténor : entre les deux, il y a le baryton.

* * * * *

  • En attendant Yan Perreau et Radio Radio boucler Le phoque en Alaska à sauce électro, il y avait de quoi être séduit.

Il commençait sans doute à se faire tard :

En entendant Yan Perreau et Radio Radio boucler Le phoque en Alaska à la sauce électro, il y avait de quoi être séduit.

* * * * *

  • Par ailleurs, on avait fait beaucoup de cas dans les médias de cet hologramme [...] La technologie permettait un duo virtuel entre le poète de l'île et Catherine Major. Sans être raté, ce numéro n'avait rien de particulièrement spectaculaire. À proximité de la scène on avait l'impression de voir chanter Major à compter d'une simple vidéo.

N'aurait-on pas eu l'impression, plutôt, de voir chanter Major à côté d'une simple vidéo?

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

* La correction a été apportée le 4 juillet à 11 h 44. (J'avais signalé l'erreur dans un commentaire.)

« Félix Leclerc toujours vivant » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/412640/isabelle-p...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

03 juillet 2014

Il à fait main basse

  • Tan-Tan, porte du Sahara occidental, territoire contesté sur lequel le Maroc à fait main basse.
    (Valérian Mazataud, dans Le Devoir du 28 juin 2014.)

Beaucoup de gens semblent avoir du mal à distinguer entre la préposition à et l'auxiliaire avoir :

Le voleur a fait main basse sur de belles pièces faites à la main.

Il fallait écrire :

Tan-Tan, porte du Sahara occidental, territoire contesté sur lequel le Maroc a fait main basse.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Le marathon des sables » : http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/voyage/411884/le-mar...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

02 juillet 2014

Libraire et commerçant

  • « C’est l’ajout d’un intermédiaire qui a un impact colossal sur les résultats financiers des éditeurs et des libraires, poursuit celui [Blaise Renaud, directeur général des librairies Renaud-Bray] qui se voit autant comme commerçant que comme libraire. »
    (Catherine Lalonde, dans Le Devoir du 30 juin 2014.)

La précision est pour le moins superflue : un libraire, d'après le Petit Robert, est un « commerçant dont la profession est de vendre des livres au public ».

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Renaud-Bray dit vouloir changer les choses dans le monde du livre » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/412291/plint-chaud...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

22:00 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française

30 juin 2014

« Quelle importance, le temps qu'il nous reste... »

  • Depuis le début du mois de juillet*, une centaine de familles ont contacté les services d’urgence de leur ville parce qu’elles n’auront plus de logement à partir du 1er juillet.
    (Laura Pelletier, dans Le Devoir du 30 juin 2014.)

Quelques paragraphes plus loin :

  • La majorité des personnes ont donc contacté les services municipaux ou le FRAPRU au début du mois de juillet*.

Mon journal préféré semble avoir un peu de mal avec les dates ces jours-ci. (Voir mon billet du 29 juin.)

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

* Le 30 juin à 17 h 45, je vois que la correction a été apportée.

« Plusieurs Québécois à la rue le 1er juillet » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/412...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.