24 février 2015
Faut se parler
- Avant de vous dire tout le bien que je pense du Centre de la francophonie des Amériques, voici une anecdote qui montre le vide qu’elle doit combler.
(Jean-Benoît Nadeau, dans Le Devoir du 23 février 2015.)
Ce n'est pas une anecdote ni la francophonie qui doit combler le vide :
Avant de vous dire tout le bien que je pense du Centre de la francophonie des Amériques, voici une anecdote qui montre le vide qu’il* doit combler.
- Les 20 et 30 millions de francophones des Amériques ne forment pas le plus gros bataillon parmi les 275 millions de francophones dans le monde, mais c’est notre arrière-cour. Le mandat du CFA, c’est d’animer et de faire réseauter tout ce beau monde entre l’Alaska et la Terre de Feu et d’un océan à l’autre. Pour paraphraser la célèbre pub de Labatt : on est 30 millions, faut se parler!
Les 20 et 30 millions de francophones des Amériques, qu'est-ce que cela peut signifier, s'il y a 30 millions de francophones entre l'Alaska et la Terre de Feu? Changeons un petit mot de rien du tout, pour voir :
Les 20 à 30 millions* de francophones des Amériques ne forment pas le plus gros bataillon parmi les 275 millions de francophones dans le monde, mais c’est notre arrière-cour.
Était-ce bien le message? Se parler, ce n'est pas jouer aux devinettes.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
* Le 27 février à 17 h, je vois que la correction a été apportée.
« On est 30 millions, faut se parler » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/432...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
17:35 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias