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29 avril 2015

Dans les semaines suivantes au drame

  • Le président de cette entreprise nationalisée dans les semaines suivantes au drame a formulé un acte de contrition pour accompagner la confidence suivante : 400 tonnes d’eau contaminée entamaient quotidiennement les entrailles du Pacifique.
    (Serge Truffaut, dans Le Devoir du 8 août 2013.)

Deux observations :

  1. On peut très bien écrire dans les semaines suivantes, sans complément, ou dans les semaines suivant le drame, mais la construction dans les semaines suivantes au drame me semble pour le moins inusitée. De toute manière, il faudrait éviter la répétition.
  2. Une confidence ne se fait pas en public, mais sous le sceau du secret.

Je proposerais :

Le président de cette entreprise, nationalisée quelques semaines après le drame, a formulé un acte de contrition pour accompagner l'aveu suivant : 400 tonnes d’eau contaminée entamaient quotidiennement les entrailles du Pacifique.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec

« L'eau contaminée de Fukushima dans la mer – Les irresponsables » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.