06 mai 2015
Ils lui forcent de faire un choix
- Prétendre être victime de « discrimination » et de « sexisme », pour raison d’inadmissibilité aux crédits d’impôt, est une excentricité digne de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent, ce dont la « démone » n’hésitait pas à faire alors qu’elle faisait ses armes dans le show-business québécois.
(Francine Pelletier, dans Le Devoir du 6 mai 2015.)
La « démone » n'hésitait pas à faire quelque chose, et non de quelque chose :
Prétendre être victime de « discrimination » et de « sexisme », pour raison d’inadmissibilité aux crédits d’impôt, est une excentricité digne de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent, ce que la « démone » n’hésitait pas à faire [...]
- La patronne de Productions J prétend que les rectifications apportées aux crédits d’impôt lui forcent de faire un choix impossible [...]
On force quelqu'un, et non à quelqu'un, à ou de faire quelque chose :
La patronne de Productions J prétend que les rectifications apportées aux crédits d’impôt la forcent de faire [ou la forcent à faire] un choix impossible [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
« La démone » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/439219/la-demone
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:57 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias