10 mai 2015
Fin de non recevoir
Fin de non recevoir, fin de non-recevoir; orthographe.
- À moins qu’on ne craigne tout simplement la fin de non recevoir que ne manquerait pas d’opposer le gouvernement Harper [...]
(Michel David, dans Le Devoir du 7 mai 2015.)
D'après le Multidictionnaire, le Petit Robert, le Grand Robert et le Trésor de la langue française informatisé, on écrit fin de non-recevoir, avec un trait d'union :
Cette fin de non-recevoir, « ce sage ne-pas-comprendre » dont parlait Rilke. (Sarraute dans le Trésor, à l'article « fin ».)
[…] ce n'est pas parce que tu t'appelles McPherson, que t'as un petit port de plaisance, un petit stand à hot dogs, un petit club de skidoo et un fils qui lit les nouvelles en anglais à la TV que tu vas pouvoir opposer des fins de non-recevoir insurmontables. (Réjean Ducharme dans le Grand Robert, à l'article « skidoo ».)
À moins qu’on ne craigne tout simplement la fin de non-recevoir que ne manquerait pas d’opposer le gouvernement Harper [...]
- En réalité, l’entreprise n’est peut-être pas si osée dans le cas des 1760 entreprises privées relevant de la compétence fédérale, qui emploient 135 000 employés au Québec.
Je suggérerais :
En réalité, une telle mesure [l'application de la Charte de la langue française] n’est peut-être pas si osée dans le cas des 1760 entreprises privées relevant de la compétence fédérale, qui emploient 135 000 personnes au Québec.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
« La bouillie pour les chats » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/439414/la-bouill...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias