12 mai 2015
Au bord du triporteur
À bord, au bord.
- « J’adore faire du vélo, et c’est motivant de rendre service aux aînés en même temps », dit Gabriel Presseau, 17 ans, qui conduit le triporteur au* bord duquel Henri Paul Venne, 84 ans, profite confortablement de l’air frais.
(Daphnée Hacker-B., dans Le Devoir du 11 mai 2015.)
On est au bord de quelque chose si on s'en trouve tout près :
S'avancer avec précaution jusqu'au bord (d'une rivière, d'un ravin, d'un fossé...). (Grand Robert.)
Cependant, on monte ou on est installé à bord d'un véhicule :
Monter à bord d'un camion, d'un char. (Grand Robert.)
Il y avait trois personnes à bord de la voiture. (Grand Robert.)
À bord d'une voiture, d'un avion. (Petit Robert.)
Bébé à bord. (Petit Robert.)
Les jeunes ont fait le voyage à bord d'un autocar. (Multidictionnaire.)
Je croyais qu'il pleurait l'un des siens, parent ou camarade; mais quand je l'interrogeai, il me répondit qu'il venait de signer son premier engagement, qu'il embarquait à bord d'un quatre-mâts, le schooner Markus qui allait charger du nitrate au Chili, qu'il n'avait encore jamais navigué et qu'il pleurait de frayeur. (Cendrars, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Il fallait écrire :
« J’adore faire du vélo, et c’est motivant de rendre service aux aînés en même temps », dit Gabriel Presseau, 17 ans, qui conduit le triporteur à bord duquel Henri Paul Venne, 84 ans, profite confortablement de l’air frais.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
* Le 20 mai à 13 h 20, je vois que la faute a été corrigée.
« De la créativité pour faire sortir les aînés » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/439...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias