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10 juillet 2015

Gêné de me voir se tordre de douleur

Se remplaçant un pronom de la première ou de la deuxième personne; choix du pronom réfléchi; grammaire française.

  • Gêné de me voir, orgueilleuse, se tordre de douleur à ses côtés au vu et au su des passants, mon ami m’a poliment rappelé qu’il n’était pas nécessaire dans la vie de porter des talons.
    (Émilie Folie-Boivin, dans Le Devoir du 10 juillet 2015.)

Selon Grevisse, l'emploi d'un pronom réfléchi de la troisième personne devant un infinitif (ex. : il me voyait se tordre de douleur) ou un gérondif (ex. : je marchais en se tordant de douleur), « alors que le contexte utilise des pronoms de la 1re ou de la 2e pers. pour désigner le même être », relève surtout de la langue populaire. (Le bon usage, 12e édition, paragraphe 631, c, remarque 3.)

Je conseillerais d'écrire :

Gêné de me voir, orgueilleuse, me tordre de douleur à ses côtés au vu et au su des passants, mon ami m’a poliment rappelé qu’il n’était pas nécessaire dans la vie de porter des talons.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec

« Le pouvoir sur la pointe des pieds » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/444...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.