11 septembre 2015
Leurs quartiers
- Je pensais que ce réservoir d’Hydro-Québec devait son nom à Paul Dozois, membre de l’administration de Montréal, ministre de l’Union nationale sous Duplessis. Dans les années 1950, ce monsieur confondit la lutte contre la pauvreté avec la démolition de leurs quartiers.
(Jean-François Nadeau, dans Le Devoir du 24 août 2015.)
Leurs quartiers? Les quartiers de qui? Je suggérerais :
[...] ce monsieur confondit la lutte contre la pauvreté avec la démolition des quartiers pauvres*.
[...] ce monsieur confondit la lutte contre la pauvreté avec la démolition des quartiers où vivaient [ou des quartiers où habitaient] les pauvres.
- Non, il n’y a pas d’égout à Kitcisakik. Pas d’eau courante non plus. Ni électricité.
Non, il n’y a pas d’égout à Kitcisakik. Pas d’eau courante non plus. Ni d'électricité*.
On aurait pu écrire aussi, par exemple :
Non, à Kitcisakik il n'y a ni égout, ni eau courante ni électricité.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
* Le 13 septembre à 23 h 45, je vois que la correction a été apportée.
« Haut-le-cœur » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/448...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias