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17 avril 2016

Des programmes pilote

Des programmes pilote, des programmes pilotes; orthographe.

  • En somme, le ministre pourra préciser beaucoup de choses, pourra ou non faire des « programmes pilote ».
    (Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 15 avril 2016.)

Je lis dans le Hanse-Blampain, à l'article « pilote » : « Pluriel : des entreprises pilotes, etc. »

Dans son Multidictionnaire, toujours à l'article « pilote », Marie-Éva de Villers fait la remarque suivante : « En apposition, le nom s'écrit avec ou sans trait d'union et les deux mots prennent la marque du pluriel. » Elle propose, entre autres exemples, des classes-pilotes ou des classes pilotes.

Le Petit Robert donne l'exemple des industries pilotes. Je trouve encore des maisons de retraite pilotes dans le Grand Robert, qui tire cet exemple du Gilbert, et cette citation de Morand dans le Trésor de la langue française informatisé :

Des bateaux pilotes sont ancrés les uns derrière les autres, prêts à repartir pour l'estuaire.

Le ministre pourra donc faire, ou non, des programmes pilotes.

Line Gingras
Québec

« L'improvisation des vertueux » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/468271/nouvelle-...

Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

16 avril 2016

Le PTT

  • Les pays se tournent plutôt vers des accords bilatéraux ou régionaux, comme l’entente Canada-Union européenne ou le Partenariat transpacifique, le PTT*, dont le Canada veut être.
    (Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 15 avril 2016.)

Le sigle PTT peut difficilement correspondre à Partenariat transpacifique. De fait, je trouve dans TERMIUM PTP, qui représente l'appellation française, et TPP, pour Trans-Pacific Partnership.

Il faudrait lire :

Les pays se tournent plutôt vers des accords bilatéraux ou régionaux, comme l’entente Canada-Union européenne ou le Partenariat transpacifique, le PTP, dont le Canada veut être.

  • L’objectif était l’équité fiscale entre les villes-centres et leurs banlieues, pour le financement de services commun*.

L’objectif était l’équité fiscale entre les villes-centres et leurs banlieues, pour le financement de services communs.

  • On dit qu’un gouvernement n’est jamais aussi bon que son opposition.
    Peut-être faudrait-il que celle-ci se réveille, que se lève à la manière d’un François Mitterand* un leader qui rassemble les nationalistes derrière un programme commun, ce qui ne manquerait pas d’aiguillonner le gouvernement.

François Mitterrand. Vous en doutez?

Line Gingras
Québec

* Le 16 avril à 16 h 55, je vois que la faute a été corrigée.

« Plaidoyer pour l'avenir » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/468249/plaidoyer-p...

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15 avril 2016

Le plus grand obstacle

  • Selon l’écologiste David Suzuki, le plus grand obstacle à une solution environnementale n’est ni économique, ni technologique, ni scientifique. Elle* est psychologique.
    (Francine Pelletier, dans Le Devoir du 13 avril 2016.)

Si j'ai bien suivi, il est question d'un obstacle :

Selon l’écologiste David Suzuki, le plus grand obstacle à une solution environnementale n’est ni économique, ni technologique, ni scientifique. Il est psychologique.

  • Bref, sans changer de mentalité, sans passer de conquistadors à amoureux de la nature, nous failliront* à la tâche de nous sauver des eaux.

Bref, sans changer de mentalité, sans passer de conquistadors à amoureux de la nature, nous faillirons à la tâche de nous sauver des eaux.

  • Personne veut* mettre la hache dans un secteur aussi lucratif [...]

Personne ne veut mettre la hache dans un secteur aussi lucratif [...]

Line Gingras
Québec

* Le 15 avril à 18 h, je vois que la faute a été corrigée.

« Le grand bond » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/467948/le-grand-...

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14 avril 2016

À la nuit a suivi le jour

  • Et au non-purgatoire de 2007, a suivi un autre non-purgatoire, celui de 2012-2014.
    (Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 5 avril 2016.)

Le soleil a eu la bonne idée de se lever à nouveau, n'est-ce pas merveilleux? Il me fournit ainsi un exemple tout aussi merveilleux de banalité. Le jour a suivi la nuit, une fois de plus, et non pas à la nuit; si l'on voulait placer les éléments dans l'ordre inverse, on ne dirait donc pas qu'à la nuit a suivi le jour : il faudrait employer un tour passif (la nuit a été suivie par le jour) ou avoir recours au verbe succéder (à la nuit a succédé le jour). De la même manière, l'éditorialiste aurait pu écrire :

Et le non-purgatoire de 2007 a été suivi par un autre non-purgatoire, celui de 2012-2014.

Et au non-purgatoire de 2007 a succédé* un autre non-purgatoire, celui de
2012-2014.

Line Gingras
Québec

* Le 14 avril à 19 h 45, je vois que la correction a été apportée.

« Miami Vice » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/467263/l-affaire...

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