03 avril 2017
Troublions locaux
Troublions, trublions; paronymes.
- Voici ce que ma pote m’a écrit dans son emportement poli : « Plusieurs traits de ces tentations dangereuses me font penser à nos pense-petits québécois et troublions locaux [...] »
(Josée Blanchette, dans Le Devoir du 31 mars 2017.)
Un fauteur de troubles n'est pas un troublion, mais un trublion. Je ne sais pas si la faute est attribuable à la chroniqueuse ou à son amie; quoi qu'il en soit, il faudrait lire :
Plusieurs traits de ces tentations dangereuses me font penser à nos pense-petits québécois et trublions* locaux [...]
Merci à Sylvain Auclair pour le signalement.
Line Gingras
Québec
* Le 10 avril à 18 h 50, je vois que la correction a été apportée.
« Après lui, le déluge » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/495...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:42 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias