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10 juin 2007

Absoudre quelqu'un de l'importance

« Bev Oda ne s'exprime jamais en français, ce qui n'a rien pour rehausser sa cote d'amour. La ministre a beau avoir vu cinq fois le film québécois C.R.A.Z.Y. et en avoir raffolé, cela ne vient pas l'absoudre de l'importance de pouvoir communiquer son coup de cœur à ses auteurs... dans leur langue! » (Marie-Andrée Chouinard.)

Absoudre quelqu'un, dans la langue courante, c'est l'excuser, lui pardonner :

Elle absout toujours ses enfants. 

... je m'accusais généreusement d'une faute, ce qui à mes yeux m'absolvait presque... (Toepffer, dans le Trésor de la langue française informatisé.)

Si les circonstances peuvent absoudre quelqu'un d'une faute, elles ne sauraient excuser qui que ce soit de l'importance de parler français. Je proposerais :

... cela ne la dispense pas de pouvoir communiquer...

... elle n'en doit pas moins être capable de communiquer...

Line Gingras
Québec

« Festival de gaffes » : http://www.ledevoir.com/2007/05/29/145196.html

Commentaires

On voit que cette dame n'a pas dû passer beaucoup de temps dans les confessionnaux sinon elle n'écrirait pas une telle énormité.

Écrit par : Rosa | 10 juin 2007

C'est notre héritage judéo-chrétien qui se perd.

Cet emploi me semble en effet assez éloigné de la norme. Peut-être a-t-on retravaillé une partie de la phrase, et oublié de vérifier l'enchaînement...

Écrit par : Choubine | 10 juin 2007

Je le pense aussi Choubine ! C'est quelque chose qui m'arriverait souvent !
Ce qui montre que les journalistes travaillent dans l'urgence alors que je suis une paisible retraitée qui prend son temps !

Écrit par : Rosa | 11 juin 2007

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