27 août 2007
Aire post-glaciaire
« C'est une toute petite plante vivace, presque invisible aux yeux des néophytes. L'astragale de Robbins, variété de Fernald, est pourtant une vraie survivante. Rescapée de l'aire post-glaciaire aujourd'hui rarissime, on ne peut l'observer au Québec qu'à Blanc-Sablon. » (Alexandre Shields.)
D'après le Petit Robert et le Multidictionnaire, l'aire est une surface, un territoire; monsieur Shields, sans doute, a voulu dire ère, au sens de « division la plus grande des temps géologiques ». Or, toujours selon le Petit Robert, chaque ère géologique est subdivisée en périodes, époques et âges - et suivant ce que je vois aux articles « glaciaire » et « postglaciaire », il faudrait parler ici non pas d'ère, mais de période. Toutefois je ne suis pas spécialiste de ces questions...
Il convient de noter, par ailleurs, que postglaciaire est écrit sans trait d'union dans le Petit Robert; c'est également la graphie que recommande le Multidictionnaire : « Les mots composés du préfixe post- s'écrivent en un seul mot, à l'exception de l'adjectif post-traumatique et des expressions latines. Postsynchronisation, post-scriptum. »
Line Gingras
Québec
« Sauver l'astragale » : http://www.ledevoir.com/2007/08/27/154743.html
16:07 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, orthographe, journalisme, presse
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