12 septembre 2007
Ils, c'est clair?
« En somme, tout porte à croire que si les médias n'en avaient rien dit, tout ce beau monde se serait tu. Ils sont montés aux barricades et cherchent un bouc émissaire parce qu'ils savent combien le port du niqab ou de la burqa suscite des réactions épidermiques chez la majorité des gens. » (Manon Cornellier.)
Ils ne peut avoir, à première vue, qu'un seul antécédent : les médias. Faut-il donc croire que les médias sont montés aux barricades et cherchent un bouc émissaire? En dépit des apparences, ce n'est pas ce que la journaliste a voulu dire - le pronom masculin pluriel remplace en fait tout ce beau monde, masculin singulier. Bien entendu, il serait préférable que la structure de la phrase corresponde de plus près à l'idée que l'on désire exprimer :
En somme, tout porte à croire que si les médias n'en avaient rien dit, tout ce beau monde se serait tu. Les élus sont montés aux barricades et cherchent un bouc émissaire parce qu'ils savent combien le port du niqab ou de la burqa suscite des réactions épidermiques chez la majorité des gens.
Line Gingras
Québec
« Un voile d'hypocrisie » : http://www.ledevoir.com/2007/09/12/156504.html?fe=1990&am...
06:10 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, journalisme
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