05 mars 2009
Morphée à la rescousse
- Alors que je suis en général plutôt réceptif à la musique de John Adams, les sons initiaux pachydermiques de l'instrument, le non-mélange avec l'orchestre, le « melting-pot » faussement hindou et le vide de l'inspiration m'ont tellement agacés que Morphée est venue à mon secours.
Le cauchemar éveillé s'est ainsi transformé, par instants, en roupillon salutaire. (Christophe Huss.)
Quel que soit le nombre de sujets, c'est avec le complément d'objet direct, s'il est placé avant le verbe, que s'accorde le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir. [L]es sons initiaux pachydermiques de l'instrument, le non-mélange avec l'orchestre, le « melting-pot » faussement hindou et le vide de l'inspiration ont agacé qui? M', c'est-à-dire moi, donc le chroniqueur : ... m'ont tellement agacé...
Je lis par ailleurs, dans le Petit Robert des noms propres, que Morphée est souvent représenté « comme un jeune homme ailé ». D'après le Petit Larousse illustré, c'est le « dieu grec des Songes ». J'écrirais donc que Morphée est venu à mon secours.
Je tâcherais toutefois d'abréger le roupillon...
Line Gingras
Québec
« Concerts classiques – Cauchemar éveillé » : http://www.ledevoir.com/2009/03/05/237318.html
04:11 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
Les commentaires sont fermés.