05 novembre 2012
Parer au plus pressant
Parer au plus pressant; parer au plus pressé.
- L’instinct de survie et la nécessité de parer au plus pressant le ramènent à la réalité et l’aident à dissiper ses idées noires.
(Jeanne Corriveau, dans Le Devoir du 3 novembre 2012.)
« Régler les problèmes les plus pressants, les plus graves », c'est parer au plus pressé, selon le Multidictionnaire. J'ai consulté aussi (aux articles « parer » et « pressant ») le Petit Robert, le Lexis et le Trésor de la langue française informatisé, qui donnent un avis semblable :
Je suis toujours sur le qui-vive, ne connaissant pas mes appareils, redoutant une surprise, il faut parer au plus pressé, prévoir l'incident qui peut surgir. (Peisson, dans le Trésor.)
Pour le reste, l'on pare au plus pressé, et peu importent, après tout, les moyens. (Paulhan, dans le Trésor.)
Il faudrait écrire :
L’instinct de survie et la nécessité de parer au plus pressé le ramènent à la réalité et l’aident à dissiper ses idées noires.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« De sans-abri à député » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/363...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:31 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias