30 novembre 2012
Un genre dont on ne veut pas
- « On n’entasse pas nos personnes âgées dans des résidences comme chez vous, m’a déjà accusé, péremptoire, l’activiste Madhu Kishwar, du vénérable Centre for the Study of Developing Societies (CSDS) de Delhi. Ils restent avec nous à la maison, on prend soin d’eux! »
(Guy Taillefer, dans Le Devoir du 26 novembre 2012.)
Ce n'est pas la première fois que je le signale, et ce ne sera sans doute pas la dernière : personne étant un nom féminin, les pronoms qui le remplacent doivent se mettre au féminin :
« On n’entasse pas nos personnes âgées dans des résidences comme chez vous, m’a déjà accusé, péremptoire, l’activiste Madhu Kishwar, du vénérable Centre for the Study of Developing Societies (CSDS) de Delhi. Elles restent avec nous à la maison, on prend soin d'elles! »
Si l'on tient au masculin :
« On n’entasse pas nos parents âgés dans des résidences comme chez vous, m’a déjà accusé, péremptoire, l’activiste Madhu Kishwar, du vénérable Centre for the Study of Developing Societies (CSDS) de Delhi. Ils restent avec nous à la maison, on prend soin d'eux! »
« On n’entasse pas les gens âgés dans des résidences comme chez vous, m’a déjà accusé, péremptoire, l’activiste Madhu Kishwar, du vénérable Centre for the Study of Developing Societies (CSDS) de Delhi. Ils restent avec nous à la maison, on prend soin d'eux! »
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Les vieux, on en fait quoi? » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:01 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias