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16 décembre 2012

Pour inciter les enfants à rester calme

  • Ils avaient fourni du papier et des crayons à colorier aux enfants pour les inciter à rester calme.
    (AP dans le site du Devoir, le 15 décembre 2012 à 17 h.)

Ils ont voulu inciter les enfants à rester calmes. Rester est ici un verbe attributif; son sujet implicite, enfants, régit l'accord de l'attribut, l'adjectif calmes :

Ils avaient fourni du papier et des crayons à colorier aux enfants pour les inciter à rester calmes.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Newtown : les 20 enfants tués étaient tous âgés de 6 ou 7 ans » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/366...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

15 décembre 2012

Antécédents

  • Déjà, les cours de cégep ont été coupés dans deux prisons fédérales du Québec : l’Établissement Leclerc, à Laval, qui doit fermer d’après une décision du gouvernement conservateur, et la prison pour femmes de Joliette, qui ne compteraient pas suffisamment d’étudiantes.
    (Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 5 décembre 2012.)

L'Établissement Leclerc étant réservé aux hommes, c'est la prison pour femmes de Joliette qui ne compterait pas suffisamment d'étudiantes.

  • Selon Jean-Pierre Simoneau, directeur des opérations de la Chaire UNESCO, les programmes de formation scolaire, qui mène à la réinsertion sociale d’un détenu au terme de sa peine, sont des « incontournables ».

Ce sont les programmes, noyau du syntagme les programmes de formation scolaire, qui mènent à la réinsertion sociale.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Les pénitenciers ferment l’accès au collégial » : http://www.ledevoir.com/societe/education/365602/les-peni...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

14 décembre 2012

Les troubles mentaux devaient juger?

  • Déclaré criminellement non responsable par un jury, M. Turcotte était évalué exclusivement par la Commission d'évaluation des troubles mentaux, qui devaient juger de sa capacité à retourner dans la société civile en se fondant [...]
    (David Santerre et Hugo Pilon-Larose dans La Presse; texte mis à jour le 12 décembre 2012 à 18 h 51.)

Ce ne sont pas les troubles mentaux qui devaient juger, mais la Commission d'évaluation des troubles mentaux :

Déclaré criminellement non responsable par un jury, M. Turcotte était évalué exclusivement par la Commission d'évaluation des troubles mentaux, qui devait juger de sa capacité à retourner dans la société civile en se fondant [...]

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Guy Turcotte libéré sous conditions » : http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice/2...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

13 décembre 2012

Il n'y a pas de contrat de signer

  • En campagne électorale, les conservateurs s’en sont tenus à leur chiffre original, affirmant, en plus, qu’ils ne pouvaient résilier le contrat sans en payer le prix. Ce qui était faux. Il n’y a toujours pas de contrat de signer à ce jour.
    (Manon Cornellier, dans Le Devoir du 12 décembre 2012.)

Placé devant un verbe, de n'appelle pas toujours l'infinitif :

Il n'y a toujours pas de contrat de conclu [et non pas de conclure] à ce jour.

En campagne électorale, les conservateurs s’en sont tenus à leur chiffre original, affirmant, en plus, qu’ils ne pouvaient résilier le contrat sans en payer le prix. Ce qui était faux. Il n’y a toujours pas de contrat de signé à ce jour.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Le chasseur devenu bateau » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/366183/le-chasse...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

12 décembre 2012

Commerces

  • Pour les commerces, à l’obligation de fournir des services en français déjà contenue dans la CLF s’ajoute une obligation de moyens : elles devront notamment s’assurer d’avoir un personnel suffisant pour servir leurs clients en français.
    (Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 6 décembre 2012.)

Pour les commerces, à l’obligation de fournir des services en français déjà contenue dans la CLF s’ajoute une obligation de moyens : ils devront notamment s’assurer d’avoir un personnel suffisant pour servir leurs clients en français.

  • Par ailleurs, le projet de loi confère au ministre se donne le droit de retirer le statut bilingue aux municipalités qui le détiennent si leur population anglophone a chuté sous le seuil des 50 %.

Par ailleurs, le projet de loi confère au ministre le droit de retirer le statut bilingue aux municipalités qui le détiennent si leur population anglophone a chuté sous le seuil des 50 %.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Loi 101 – De nouveaux droits pour stopper le recul du français » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365726/de-nouvea...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

11 décembre 2012

Prendre une marche

Prendre une marche; to take a walk; anglicisme; calque de l'anglais.

  • Comme il le faisait régulièrement, il est parti prendre une marche vendredi, mais contrairement aux autres fois, il n'est jamais revenu.
    (Stéphane Bégin, dans Le Quotidien du 12 novembre 2012.)

Tous les étudiants en traduction apprennent à éviter l'expression prendre une marche, calque de l'anglais to take a walk d'après le Multidictionnaire, le Chouinard, le Dagenais et le Colpron. Le Dagenais et le Multidictionnaire précisent qu'il faudrait dire plutôt, selon le contexte, faire une promenade, se promener ou faire une petite marche, faire une longue marche.

On aurait pu écrire :

Comme il le faisait régulièrement, il est parti se promener [à pied] vendredi, mais contrairement aux autres fois, il n'est jamais revenu.

Comme il le faisait régulièrement, il est parti faire une promenade [à pied] vendredi, mais contrairement aux autres fois, il n'est jamais revenu.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« L'octogénaire est retrouvé sans vie » : http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201211/12/...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

10 décembre 2012

Mal nous en pris

Mal nous en pris, mal nous en a pris, mal nous en prit; grammaire; orthographe.

  • Mais à la suite des témoignages de ses voisins, mal nous en pris de constater que Bain n’était pas si fou que cela.
    (Pierre Desjardins, philosophe, dans Le Devoir du 7 décembre 2012.)

On écrit mal nous en a pris, au passé composé, mais mal nous en prit, au passé simple :

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, mal nous en prit de constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, mal nous en a pris de constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Cela dit, l'expression rend l'idée que les conséquences ont été fâcheuses pour nous (consulter au besoin le Petit Robert à l'article « mal » [adverbe]); je ne vois pourtant pas ce qu'il pourrait y avoir de fâcheux à constater un fait, et le contexte ne l'indique pas non plus. Monsieur Desjardins a peut-être voulu dire :

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, il nous a bien fallu constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, nous avons dû constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, force nous a été de constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Pour mieux comprendre Richard Henry Bain » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365795/pour-mieu...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.