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08 septembre 2013

Qu'est-ce qui est devenu...?

  • « La photographie est un rite très intime, et l’est devenu beaucoup moins avec Internet. »
    (Émilie Folie-Boivin citant Suzanne Paquet, dans Le Devoir du 6 septembre 2013.)

La photographie est devenue un rite beaucoup moins intime :

« La photographie est un rite très intime, et l’est devenue beaucoup moins avec Internet. »

Le participe passé employé avec l'auxiliaire être s'accorde avec le sujet du verbe.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« De l’autre côté de l’égoportrait » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/386...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

07 septembre 2013

La majorité

  • Ainsi, la majorité des Québécois ne souhaitent pas entendre ses dirigeants invoquer Dieu comme Barack Obama et Stephen Harper le font régulièrement.
    (Christian Rioux, dans Le Devoir du 6 septembre 2013.)

On peut faire accorder le verbe avec la majorité, au singulier, ou avec les Québécois, au pluriel; dans les deux cas, il faut choisir le déterminant ou adjectif possessif correspondant :

Ainsi, la majorité des Québécois ne souhaite pas entendre ses dirigeants invoquer Dieu comme Barack Obama et Stephen Harper le font régulièrement.

Ainsi, la majorité des Québécois ne souhaitent pas entendre leurs dirigeants invoquer Dieu comme Barack Obama et Stephen Harper le font régulièrement.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Pourquoi tant de hargne? » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/386801/pourquoi-...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

06 septembre 2013

S'entendre ou s'attendre?

  • « Il y a un an, [la première ministre] nous disait que c’était un projet de Charte de la laïcité qu’elle soumettrait. On s’entend à ce qu’elle respecte cet engagement », a dit M. Mallette.
    (Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 5 septembre 2013.)

M. Mallette voulait sûrement dire : « On s'attend à ce qu'elle respecte cet engagement. » Aurait-il été mal cité? L'absence de mention sic le laisse croire.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Charte des valeurs – Conflit en vue entre Québec et les enseignants » : http://www.ledevoir.com/societe/education/386612/la-fae-d...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

04 septembre 2013

Nos gênes nous rapprochent des uns des autres

  • La sensibilité aux gens au loin n'est pas dans nos gênes.
    (Stéphane Laporte, dans La Presse du 1er septembre 2013.)

Beaucoup sont gênés par la fumée; est-ce une question de gènes?

Il fallait écrire :

La sensibilité aux gens au loin n'est pas dans nos gènes.


  • Aujourd'hui, nous sommes tous à la portée d'un clic des uns des autres, mais la technologie n'a pas réussi à briser notre indifférence.

L'expression se dit et s'écrit les uns des autres. On trouve notamment, dans le Petit Robert électronique, les exemples suivants :

Ils laissent beaucoup de messages sur les murs les uns des autres. (Despentes, à l'article « mur ».)
[Les uns laissent beaucoup de messages sur les murs des autres.]

Trois étoiles que séparent des abîmes paraissent proches les unes des autres. (Mauriac, à l'article « proche ».)
[Les unes paraissent proches des autres.]

Il fallait écrire :

Aujourd'hui, nous sommes tous à la portée d'un clic les uns des autres, mais la technologie n'a pas réussi à briser notre indifférence.
[Les uns sont à la portée d'un clic des autres.]


  • Bien sûr, la vue des victimes des armes chimiques en Syrie nous a horrifiée.

Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir ne s'accorde pas avec le sujet, mais avec le complément d'objet direct, si celui-ci est placé devant le verbe :

Bien sûr, la vue des victimes des armes chimiques en Syrie nous a horrifiés.


  • Comment faire pour que chacun de nous soit plus préoccupés par la scène internationale [...]

Comment faire pour que chacun de nous soit plus préoccupé par la scène internationale [...]


  • La première chose qu'on peut faire pour aider la Syrie; c'est de s'y intéresser.

La première chose qu'on peut faire pour aider la Syrie, c'est de s'y intéresser.


  • Je précise; il faut s'y intéresser pour les bonnes raisons.

Je précise : il faut s'y intéresser pour les bonnes raisons.

C'est le deux-points, et non le point-virgule, qui annonce une explication ou une précision.


  • [...] relions-nous à l'humanité, avant de perdre la notre.

[...] relions-nous à l'humanité, avant de perdre la nôtre.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« La Syrie et nous » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/stephane-laporte...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.