27 octobre 2013
Un conseil des ministres extraordinaires
- À l'issue du conseil des ministres extraordinaires qui se tenait à l'Auberge du Lac Taureau depuis deux jours, Pauline Marois a fermé la porte à des élections cet automne.
(Robert Dutrisac et Jessica Nadeau dans le site du Devoir, le 26 octobre 2013 à 17 h 37.)
C'est le conseil qui était extraordinaire (cette réunion n'était pas prévue au départ) :
À l'issue du conseil des ministres extraordinaire qui se tenait à l'Auberge du Lac Taureau depuis deux jours, Pauline Marois a fermé la porte à des élections cet automne.
Si l'on avait convoqué les seuls ministres extraordinaires, il n'y aurait pas eu grand monde, cela va de soi.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Pas d'élections générales en 2013, tranche Marois » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/391052/elections
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 octobre 2013
Finir ou ne pas finir sa vie
- Elle sait à quel point j’ai apprécié sa proposition et il n’est pas dit qu’un jour, ça ne sera pas là que je ne finirai pas ma vie.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 25 octobre 2013.)
Elle sait à quel point j’ai apprécié sa proposition et il n’est pas dit qu’un jour, ça ne sera pas là que je ne finirai pas ma vie.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Harper en mauvaise posture » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/390875/harper-en...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:47 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 octobre 2013
L'un d'eux
- L’Académie française, à l’issue de sa séance du 24 octobre, a annoncé trois candidatures au fauteuil d’Hector Bianciotti (fauteuil 2), décédé en juin 2012. L’écrivain québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière est l’un d’eux. Les deux autres candidats sont les auteurs Arthur Pauly et Jean-Claude Perrier.
(François Lévesque, dans Le Devoir du 25 octobre 2013.)
Pour que Dany Laferrière soit l'un d'eux, il faudrait remplacer les candidatures par des candidats :
L’Académie française, à l’issue de sa séance du 24 octobre, a annoncé trois candidats au fauteuil d’Hector Bianciotti (fauteuil 2), décédé en juin 2012. L’écrivain québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière est l’un d’eux. Les deux autres candidats sont les auteurs Arthur Pauly et Jean-Claude Perrier.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Dany Laferrière candidat à l’Académie française » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/390882/dany-laferr...
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06:13 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 octobre 2013
Blessé et tué
- L'enseignante avait été portée disparue, mardi, à la fin des classes, au lendemain d'un autre drame dans une école du Nevada, ayant vu un élève de 12 ans blessé deux camarades de classe et tué un professeur avant de retourner son arme contre lui.
(AP dans le site du Devoir, le 23 octobre 2013 à 18 h 50.)
Il s'agissait ici d'exprimer l'action, et non pas l'état, comme on le voit bien si on remplace blessé par un verbe du troisième groupe, qui ne se prononce pas de la même façon au participe passé et à l'infinitif :
[...] ayant vu un élève de 12 ans faire feu sur...
Il fallait écrire :
L'enseignante avait été portée disparue, mardi, à la fin des classes, au lendemain d'un autre drame dans une école du Nevada, ayant vu un élève de 12 ans blesser deux camarades de classe et tuer un professeur avant de retourner son arme contre lui.
- [...] dix mois après la tuerie de Newtown. au Connecticut*, où 20 écoliers et six femmes de l'encadrement avaient été tués le 14 décembre 2012 par une** jeune déséquilibré de 20 ans, Adama** Lanza.
(Brigitte Dusseau, AFP, dans le site de La Presse, le 23 octobre 2013 à 11 h 25; texte mis à jour à 17 h.)
[...] dix mois après la tuerie de Newtown, au Connecticut, où 20 écoliers et six femmes de l'encadrement avaient été tués le 14 décembre 2012 par un jeune déséquilibré de 20 ans, Adam Lanza.
* * * * *
Dans les deux cas, une relecture s'imposait.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 24 octobre à 16 h 15, je vois que l'on a voulu corriger en laissant le point, pour faire de « Au Connecticut » le début d'une nouvelle phrase; malheureusement, cette phrase est incomplète.
** Le 24 octobre à 16 h 15, je vois que les deux corrections ont été apportées.
« Un élève est accusé de meurtre dans un autre drame dans une école américaine » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/390732/u...
« Un adolescent tue son enseignante, 48 heures après le drame au Nevada » : http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201310/23...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:38 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 octobre 2013
Les plumes des collègues
- [...] et même deux plumes bien connues des lecteurs du Devoir : celles des collègues François Lévesque, avec son polar Une maison de fumée, et de Jean-François Nadeau pour son essai Un peu de sang avant la guerre.
(Louise-Maude Rioux Soucy, dans Le Devoir du 23 octobre 2013.)
Deux constructions possibles :
[...] et même deux plumes bien connues des lecteurs du Devoir : celles des collègues François Lévesque, avec son polar Une maison de fumée, et de Jean-François Nadeau, pour son essai Un peu de sang avant la guerre.
[...] et même deux plumes bien connues des lecteurs du Devoir : celles des collègues de François Lévesque, avec son polar Une maison de fumée, et de Jean-François Nadeau, pour son essai Un peu de sang avant la guerre.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le livre prend l'autobus » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/390661/le-livre-pr...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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21 octobre 2013
Ses adversaires
- Cet épisode a par ailleurs ceci de fascinant : alors qu’en septembre Obama était au plus bas dans les sondages à cause notamment de sa gestion du dossier syrien, voilà qu’il vient de doubler ses adversaires grâce à l’insondable bêtise de ses adversaires.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 18 octobre 2013.)
[...] voilà qu’il vient de doubler ses adversaires grâce à leur insondable bêtise de ses adversaires.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Fin de guerre au Congrès américain – La capitulation » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/390278/l...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias