18 mai 2014
Partie de jambe en l'air
- [...] cette partie de jambe en l’air qui a fait les manchettes en 1998 [...]
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 12 mai 2014.)
Le Petit Robert, aux articles « partie », « jambe » et « air », donne l'expression partie de jambes en l'air. Je trouve dans le Grand Robert la même graphie, aux articles « air » et « partie », de même que l'exemple suivant :
Ce qu'il me faudrait : une accorte servante nègre, avec des fossettes lombaires, qui m'apporte du café noir et qui soit disposée à une petite partie de jambes en l'air. (J.-P. Manchette, à l'article « lombaire ».)
Il fallait donc écrire :
[...] cette partie de jambes* en l’air qui a fait les manchettes en 1998 [...]
* * * * *
- L’existence d’un Gab Roy, dans le paysage numérico-social du moment, le Far-Web, comme on l’appelle parfois, n’est bien sûr pas très étonnant.
Ce n'est pas Gab Roy qui n'est pas très étonnant, ni le paysage, ni le moment, ni le Far-Web, mais l'existence d'un Gab Roy :
L’existence d’un Gab Roy, dans le paysage numérico-social du moment, le Far-Web, comme on l’appelle parfois, n’est bien sûr pas très étonnante*.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 21 mai 2014 à 22 h, je vois que la correction a été apportée.
« L'humiliation » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/408...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
16:57 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias