20 mai 2014
Pas si fort
- Ils sont les vieux, nous sommes donc les jeunes. Fort de cette énergie et de ce dynamisme qui nous caractérisent, nous puisons ou laissons à notre guise, dans leur marché aux puces du temps qui passe, ce qui fait ou non notre bonheur.
(Jean-Jacques Stréliski, dans Le Devoir du 12 mai 2014.)
L'adjectif doit s'accorder avec le pronom nous, qui a ici valeur de pluriel :
Ils sont les vieux, nous sommes donc les jeunes. Forts* de cette énergie et de ce dynamisme qui nous caractérisent, nous puisons ou laissons à notre guise, dans leur marché aux puces du temps qui passe, ce qui fait ou non notre bonheur.
- Ce qui se passe à Radio-Canada en est l’illustration formelle. Couper dans la jeunesse, c’est bel et bien couper dans leur avenir. Tout un symbole.
Ce qui se passe à Radio-Canada en est l’illustration formelle. Couper dans la jeunesse, c’est bel et bien couper dans son* avenir. Tout un symbole.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 21 mai 2014 à 22 h, je vois que la correction a été apportée.
« Les vieux pays » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/408027/question-d-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
10:22 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias