31 octobre 2014
Avoir peur que
Avoir peur que + subjonctif; avoir peur que + indicatif ou subjonctif; avoir peur que, mode; grammaire française.
- L'autre jour, je ne me sentais pas très bien au travail et au lieu d'avoir peur d'avoir attrapé le virus, j'ai eu peur de me mettre à vomir, peur surtout que quelqu'un me voit vomir et appelle le 115.
(Propos de Valérie Landry recueillis par Pierre Foglia, dans La Presse du 29 octobre 2014.)
La locution avoir peur, employée avec la conjonction que, est suivie du subjonctif :
Il a peur que son chien morde [ou ne morde] un enfant. (Multidictionnaire.)
Le petit garçon avait peur que l'infirmière lui fasse mal.
Il fallait écrire :
L'autre jour, je ne me sentais pas très bien au travail et au lieu d'avoir peur d'avoir attrapé le virus, j'ai eu peur de me mettre à vomir, peur surtout que quelqu'un me voie vomir et appelle le 115.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La vie aux temps de l'Ebola » : http://www.lapresse.ca/international/dossiers/virus-ebola...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:34 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 octobre 2014
Un petit goût de revenez-y
- PKP s’est contenté de rappeler la « position historique » du PQ, a soutenu la leader parlementaire de l’opposition officielle, Agnès Maltais. « Ça ne va pas, non! » s’est-elle exclamée, courroucée de voir la nouvelle controverse [...] « Je n’en viens pas! »
(Marco Bélair-Cirino, dans Le Devoir du 30 octobre 2014.)
Madame Maltais a certainement dit (ou voulu dire) : « Je n'en reviens pas! »
- Minimum de freins à appliquer, révision de la formation du personnel et contrôle des normes de sécurité des compagnies ont été annoncés par la ministre des Transports mercredi. Un bon début, mais c’est tout le système de surveillance de l’industrie qui doit être revenu, selon un expert et l’opposition.
(Marie Vastel, dans Le Devoir du 30 octobre 2014.)
[...] c’est tout le système de surveillance de l’industrie qui doit être revu, selon un expert et l’opposition.
Je n'en reviens pas moi non plus.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« PKP ridiculise les allégations » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/422482/conflits-...
« Plus de vérifications, mais pas sur les voies » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/422477/transport...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:57 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
Combien d'attentats à Saint-Jean-sur-Richelieu?
- On parle beaucoup des loups solitaires depuis les attentats de Saint-Jean-sur-Richelieu et surtout celui d’Ottawa, mais il n’y a pas de consensus sur l’autre qualificatif à leur associer.
(Josée Boileau, dans Le Devoir du 25 octobre 2014.)
À ma connaissance, il n'y a eu qu'un seul attentat à Saint-Jean-sur-Richelieu. On pouvait écrire :
On parle beaucoup des loups solitaires depuis les attentats de Saint-Jean-sur-Richelieu et surtout celui d’Ottawa, mais il n’y a pas de consensus sur l’autre qualificatif à leur associer.
On parle beaucoup des loups solitaires depuis l'attentat de Saint-Jean-sur-Richelieu et surtout celui d’Ottawa, mais il n’y a pas de consensus sur l’autre qualificatif à leur associer.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Nommer ce qui est » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/422076/attentats...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:17 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 octobre 2014
Reproches
- Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, Bernard Landry s’était attiré de vives reproches au Canada anglais [...]
(Michel David, dans Le Devoir du 23 octobre 2014.)
Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, Bernard Landry s’était attiré de vifs reproches au Canada anglais [...]
Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, Bernard Landry s’était attiré de vives remontrances au Canada anglais [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Fragile démocratie » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/421831/fragile-d...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:51 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 octobre 2014
Les liens entre Couillard avec Porter
- Au cours des dernières semaines, M. Péladeau a multiplié les sorties sur le réseau social. Pour exiger des excuses au ministre de la Santé Gaétan Barrette, puis pour soulever des questions éthiques, notamment sur les liens entre le premier ministre Philippe Couillard avec Arthur Porter.
(Alexandre Robillard, PC, dans le site du Devoir, le 21 octobre 2014 à 15 h 38.)
Au cours des dernières semaines, M. Péladeau a multiplié les sorties sur le réseau social. Pour exiger des excuses du ministre de la Santé Gaétan Barrette, puis pour soulever des questions éthiques, notamment sur les liens entre le premier ministre Philippe Couillard et Arthur Porter.
Au cours des dernières semaines, M. Péladeau a multiplié les sorties sur le réseau social. Pour réclamer des excuses au ministre de la Santé Gaétan Barrette, puis pour soulever des questions éthiques, notamment sur les liens entre le premier ministre Philippe Couillard et Arthur Porter.
Comme je l'ai déjà signalé, on réclame quelque chose à quelqu'un, mais on exige quelque chose de quelqu'un.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« PKP dit qu’il n’a pas à répondre aux questions des journalistes » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/421662/pkp-dit-q...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:12 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 octobre 2014
Lui permettant? Leur permettant?
- La nécessité pour les États de se doter d’outils juridiques et opérationnels lui permettant de se prémunir contre toutes formes d’actes terroristes va de soi.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 25 octobre 2014.)
Première phrase de l'éditorial...
La nécessité pour les États de se doter d’outils juridiques et opérationnels leur permettant de se prémunir contre toutes formes d’actes terroristes va de soi.
La nécessité pour l'État de se doter d’outils juridiques et opérationnels lui permettant de se prémunir contre toutes formes d’actes terroristes va de soi.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Un État de droit(s) » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/422074/terrorism...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:44 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 octobre 2014
Désillusionné?
- En conférence de presse, jeudi à Ottawa, le commissaire de la GRC, Bob Paulson, a dit croire que Michael Zehaf Bibeau était « quelqu’un de désillusionné qui nourrissait probablement des croyances extrémistes ».
(PC dans le site du Devoir, le 24 octobre 2014 à 0 h 13.)
Cette déclaration du commissaire de la GRC a été reprise dans diverses publications. J'ignore si le commissaire s'est exprimé en français ou si ses propos ont été traduits, mais je suis portée à croire, comme monsieur Jean Poulin, qui m'a signalé cet emploi de désillusionné, que l'auteur de l'attentat n'était pas quelqu'un qui avait perdu ses illusions.
Désillusionné, dans notre contexte, fait plutôt penser à l'anglais delusion, qui signifie notamment « idée délirante », d'après TERMIUM. Il me paraît assez vraisemblable, en effet, que Michael Zehaf Bibeau ait été quelqu'un qui avait des idées délirantes.
Dommage, la déclaration écrite de monsieur Paulson, que j'ai lue en anglais et en français dans le site de la GRC, fait bien mention de croyances extrémistes, mais ne va pas plus loin : « Selon certains, c’était quelqu’un qui nourrissait probablement des croyances extrémistes. » Des propos ont pu être ajoutés en conférence de presse; mais j'ai vu aussi quelques publications de langue anglaise où il est question de cette conférence, et n'y ai rien trouvé qui indique d'où vient exactement ce « désillusionné ».
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Zehaf-Bibeau n’était pas sur la liste des 90 personnes à risque élevé de la GRC » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/421960/zehaf-bib...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
17:01 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 octobre 2014
Gestation*
- CQFD : la gestation d’un Kurdistan fait des additions des provinces autonomes d’Irak, Syrie et éventuellement de Turquie est en gestation.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 22 octobre 2014.)
La gestation est en gestation. Fallait-il vraiment le démontrer?
CQFD : la gestation d’un Kurdistan fait des additions des provinces autonomes d’Irak, de Syrie et éventuellement de Turquie est en gestation.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le lundi 27 octobre à 0 h 30, je vois que la faute a été corrigée.
« Dans la brume » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:43 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 octobre 2014
Justification
- L’équivalent de se cacher derrière les jupes de sa mère, la stratégie « face de bouc » de Pierre Karl Péladeau, loin d’infirmer les critiques à son égard, au contraire les justifient.
(Francine Pelletier, dans Le Devoir du 22 octobre 2014.)
C'est la stratégie de Pierre Karl Péladeau qui justifie les critiques :
L’équivalent de se cacher derrière les jupes de sa mère, la stratégie « face de bouc » de Pierre Karl Péladeau, loin d’infirmer les critiques à son égard, au contraire les justifie.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Facebookman » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/421667/facebookman
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:03 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
22 octobre 2014
Autorisation
- Pire, les familles qui se risquent à inscrire leur enfant à la commission scolaire de Montréal (CSDM) doivent signer une fiche d’inscription indiquant qu’elles autorisent les deux ministères de l’Immigration, fédéral et provincial, à fournir des informations les concernant au ministère de l’Éducation et à la commission scolaire, et à ce que celles-ci puissent se les échanger entre elles. « Ce n’est pas assurer la confidentialité aux familles, ça », constate Linda Guerry, postdocrante à l’Institut national de recherche scientifique et membre du Collectif.
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 6 septembre 2014.)
Une fiche d'inscription indiquant à ce que...? Elles autorisent les deux ministères à ce que...? Je suggérerais peut-être :
Pire, les familles qui se risquent à inscrire leur enfant à la commission scolaire de Montréal (CSDM) doivent signer une fiche d’inscription indiquant qu’elles autorisent les deux ministères de l’Immigration, fédéral et provincial, à fournir des informations les concernant au ministère de l’Éducation et à la commission scolaire, et qu'elles permettent à ceux-ci de se les échanger entre eux. « Ce n’est pas assurer la confidentialité aux familles, ça », constate Linda Guerry, postdoctorante à l’Institut national de la recherche scientifique et membre du Collectif.
Pire, les familles qui se risquent à inscrire leur enfant à la commission scolaire de Montréal (CSDM) doivent signer une fiche d’inscription indiquant qu’elles consentent à ce que les deux ministères de l’Immigration, fédéral et provincial, fournissent des informations les concernant au ministère de l’Éducation et à la commission scolaire, et à ce que ceux-ci puissent se les échanger entre eux. « Ce n’est pas assurer la confidentialité aux familles, ça », constate Linda Guerry, postdoctorante à l’Institut national de la recherche scientifique et membre du Collectif.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Ces enfants privés d'école » : http://www.ledevoir.com/societe/education/417745/enfants-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:09 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
21 octobre 2014
Surprises*
- Certains évêques auront sans doute été surpris d’entendre qu’ils n’ont pas seulement à défendre les « certitudes » qu’ils ont apprises, mais aussi à apprendre les « surprises » que leur réserve l’esprit de foi et la réalité du monde actuel.
(Jean-Claude Leclerc, dans Le Devoir du 20 octobre 2014.)
L'esprit de foi et la réalité du monde actuel réservent des surprises :
Certains évêques auront sans doute été surpris d’entendre qu’ils n’ont pas seulement à défendre les « certitudes » qu’ils ont apprises, mais aussi à apprendre les « surprises » que leur réservent l’esprit de foi et la réalité du monde actuel.
* * * * *
- Au reste, Rome ne saurait tenir à cette « vérité » sans dénigrer les protestants et les orthodoxes qui en accepter une autre.
Le chroniqueur a peut-être voulu dire :
Au reste, Rome ne saurait tenir à cette « vérité » sans dénigrer les protestants et les orthodoxes qui en acceptent une autre.
* * * * *
- Pour l’heure, le synode ne porte que la famille et sur les problèmes qu’elle connaît.
Pour l’heure, le synode ne porte que sur la famille et sur les problèmes qu’elle connaît.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 27 octobre à 0 h 30, je vois que les trois fautes ont été corrigées.
« Le pape François a gagné l’appui des évêques » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/42152...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:21 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
20 octobre 2014
Déterminantes?
- Le savoir-faire, le solide système légal et la culture aux fortes influences occidentales de Hong Kong continuent d’être déterminantes, notamment auprès des investisseurs étrangers.
(Éric Desrosiers, dans Le Devoir du 4 octobre 2014.)
Qu'est-ce qui est déterminant? Le savoir-faire, le système juridique et la culture (aux fortes influences occidentales) :
Le savoir-faire, le solide système juridique et la culture aux fortes influences occidentales de Hong Kong continuent d’être déterminants, notamment auprès des investisseurs étrangers.
- Ce type de changement à un nom, mais on n’a pas le droit de l’évoquer.
Ce type de changement a un nom, mais on n’a pas le droit de l’évoquer.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Une ombrelle ne fait pas le printemps » : http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/4...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:03 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 octobre 2014
Ce qu'il propose repose...
- Si lire ce livre peut être une épreuve, c’est plutôt parce que la remise en cause de l’« évidence scolaire » qu’il propose repose sur une philosophie hippie de type individualiste [...]
(Louis Cornellier, dans Le Devoir du 4 octobre 2014.)
Je suggérerais :
Si lire ce livre peut être une épreuve, c’est plutôt parce que la remise en cause de l’« évidence scolaire » qu’il propose est fondée sur une philosophie hippie de type individualiste [...]
Ou peut-être, quoique préconise marque davantage d'insistance que propose :
Si lire ce livre peut être une épreuve, c’est plutôt parce que la remise en cause de l’« évidence scolaire » qu’il préconise repose sur une philosophie hippie de type individualiste [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Sortir de l’école pour apprendre? » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/420090/sortir-de-l...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 octobre 2014
La loi, c'est la loi
- Plusieurs écologistes ainsi que le critique péquiste en matière d’environnement, Sylvain Gaudreault, l’ont rappelé, la Loi sur le développement durable, adopté à l’ère Charest, impose au gouvernement de prendre en compte le principe de « précaution » dans le cadre de ses différentes actions.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 17 octobre 2014.)
Ce n'est pas le développement durable qui a été adopté à l'ère Charest, mais la Loi sur le développement durable :
Plusieurs écologistes ainsi que le critique péquiste en matière d’environnement, Sylvain Gaudreault, l’ont rappelé, la Loi sur le développement durable, adoptée à l’ère Charest, impose au gouvernement de prendre en compte le principe de « précaution » dans le cadre de ses différentes actions.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Précaution! » : http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-en...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:17 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 octobre 2014
Je n'insisterais pas trop
- Le 15 avril 2012, soit, on insiste, il y a deux ans et cinq mois [...]
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 16 octobre 2014.)
Mai, juin, juillet, août, septembre, octobre :
Le 15 avril 2012, soit, on insiste, il y a deux ans et six mois [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Déni de réalité » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:43 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Tags : journalisme, presse, médias
15 octobre 2014
L'État ou la Virginie?
- Bien connue pour ses plages et ses villes maritimes, l’État de la Virginie, sur la côte est américaine, est depuis longtemps sur la liste des destinations prisées des Québécois.
(Florence Sara G. Ferraris, dans Le Devoir du 11 octobre 2014.)
Deux possibilités :
Bien connu pour ses plages et ses villes maritimes, l’État de la Virginie, sur la côte est américaine, est depuis longtemps sur la liste des destinations prisées des Québécois.
Bien connue pour ses plages et ses villes maritimes, l’État de la Virginie, sur la côte est américaine, est depuis longtemps sur la liste des destinations prisées des Québécois.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Au-delà des plages, la Virginie culturelle » : http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/voyage/420568/au-del...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:58 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
14 octobre 2014
Il avec accepté
- Plus tôt cette semaine, Pierre Karl Péladeau non seulement avec accepté de confier ses actions dans Québecor à une fiducie sans droit de regard, il s’était aussi engagé « sur l’honneur » à ne jamais intervenir dans le contenu éditorial des médias dont il est le propriétaire.
(Michel David, dans Le Devoir du 11 octobre 2014.)
Il y a quelques jours, Pierre Karl Péladeau non seulement avait accepté de confier ses actions dans Québecor à une fiducie sans droit de regard, il s’était aussi engagé « sur l’honneur » à ne jamais intervenir dans le contenu éditorial des médias dont il est le propriétaire.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Sur l'honneur » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/420848/sur-l-hon...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Tags : journalisme, presse, médias
12 octobre 2014
Le privé
- Je l'ai écrit et réécrit : le privé vampirise le public. Le privé attire les élèves doués et ceux qui n'ont pas de problème d'apprentissage. Ils vident les écoles publiques de leurs meilleurs éléments.
(Michèle Ouimet, dans La Presse du 2 octobre 2014.)
Le privé, c'est un singulier :
Je l'ai écrit et réécrit : le privé vampirise le public. Le privé attire les élèves doués et ceux qui n'ont pas de problème d'apprentissage. Il vide les écoles publiques de leurs meilleurs éléments.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La fin d'un tabou » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/2...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
11 octobre 2014
Des vidéos dans lesquelles ont dit...
- [...] les Britanniques ont honte de voir des compatriotes animer des vidéos dans lesquelles ont dit et montre les pires horreurs.
(Claude Lévesque, dans Le Devoir du 9 octobre 2014.)
Nous n'avons pas affaire à l'auxiliaire avoir, mais au pronom indéfini :
[...] les Britanniques ont honte de voir des compatriotes animer des vidéos dans lesquelles on dit et montre les pires horreurs.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La guerre de Trente Ans? » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:24 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
09 octobre 2014
Arracher les yeux... à qui?
- Il y a quelque chose de particulièrement barbare à l’idée de décapiter quelqu’un, c’est vrai. Et puis, cette mise en scène théâtrale, le supplicié à genoux, nous montrant seulement ce qu’il va bientôt perdre, une tête stupéfiée, surplombé de son bourreau emmitouflé de noir. Comment ne pas réagir, comment ne pas vouloir leur arracher les yeux à leur tour?
(Francine Pelletier, dans Le Devoir du 8 octobre 2014.)
Comme ce paragraphe est le premier de son article et qu'elle n'y fait mention que de deux personnes, la chroniqueuse donne l'impression, par l'emploi du pronom leur, de vouloir arracher les yeux à la fois au bourreau et au supplicié. Je suis pourtant certaine qu'elle ne souhaiterait s'attaquer qu'au premier :
Comment ne pas réagir, comment ne pas vouloir leur arracher les yeux à cette brute?
* * * * *
- Depuis que les Américains ont commencé leur bombardement contre l’EI en août, 6000 combattants se sont joints au groupe qui sème la terreur. L’EI s’est également associé à sa rivale dans la région, les djihadistes du Front al-Nosra, affiliés à al-Qaïda.
Sa rivale ne peut évidemment représenter un masculin pluriel :
Depuis que les Américains ont commencé leur bombardement contre l’EI en août, 6000 combattants se sont joints au groupe qui sème la terreur. L’EI s’est également associé à ses rivaux dans la région, les djihadistes du Front al-Nosra, affiliés à al-Qaïda.
* * * * *
- On sait aussi — bien que le gouvernement américain a supprimé ces pages de son rapport — que l’Arabie saoudite a joué un rôle dans l’attaque du World Trade Center.
Bien que doit être suivi du subjonctif :
On sait aussi — bien que le gouvernement américain ait supprimé ces pages de son rapport — que l’Arabie saoudite a joué un rôle dans l’attaque du World Trade Center.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Oeil pour oeil » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 octobre 2014
Il devrait être possible de pouvoir...
- La réponse est oui, mais cela dit, il devrait être possible de pouvoir s’interroger sur la forme que prendra l’engagement canadien [...]
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 26 septembre 2014.)
La réponse est oui, mais cela dit, il devrait être possible de pouvoir s’interroger sur la forme que prendra l’engagement canadien [...]
La réponse est oui, mais cela dit, on devrait être possible de pouvoir s’interroger sur la forme que prendra l’engagement canadien [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La liberté de débattre » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/419518/terrorism...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:40 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias