19 juin 2015
Pas si simple
- M. Péladeau dit avoir « lu dans le journal qu’ils étaient contre », ajoute avoir « entendu parler de Sylvain », puis taxe la position de ce dernier de simpliste.
Le nouveau chef, un néophyte en politique, semble clairement avoir des ennuis de communication avec ses ouailles, et inversement. Il prend connaissance de leur position « dans le journal »! Les traite de simpliste!
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 18 juin 2015.)
Comme si le nouveau chef du Parti québécois n'avait pas déjà suffisamment d'ennuis de communication...
Si M. Péladeau avait traité ses ouailles de simplistes, il aurait fallu faire accorder l'adjectif, attribut du complément d'objet direct représenté par le pronom les. Toutefois, d'après ce que vient d'affirmer l'éditorialiste, c'est plutôt la position de Sylvain Gaudreault qui a été taxée de simpliste. Si c'était bien l'idée à exprimer, il fallait écrire :
M. Péladeau dit avoir « lu dans le journal qu’ils étaient contre », ajoute avoir « entendu parler de Sylvain », puis taxe la position de ce dernier de simpliste.
Le nouveau chef, un néophyte en politique, semble clairement avoir des ennuis de communication avec ses ouailles, et inversement. Il prend connaissance de leur position « dans le journal »! La traite de simpliste!
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
« Incohérences » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/443050/quebec-et...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias