29 novembre 2016
Il a été conseillé du ministre
Conseillé, conseiller; orthographe.
- Il a aussi, dans les quelques années qui ont précédé son retour en politique québécoise en 2013, été conseillé du ministre saoudien responsable de la Santé [...]
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 29 novembre 2016.)
Être conseillé (ou conseillée) par le ministre et être conseiller (ou conseillère) du ministre, ce n'est pas exactement la même chose. Il fallait écrire :
Il a aussi, dans les quelques années qui ont précédé son retour en politique québécoise en 2013, été conseiller* du ministre saoudien responsable de la Santé [...]
Line Gingras
Québec
* Le 29 novembre à 13 h 40, je vois que la correction a été apportée.
« Couper les ponts » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/485832/arabie-sa...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:11 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 novembre 2016
Le choix de laisser choisir
- [...] compte tenu du choix fait par le gouvernement de donner aux parents l’entière liberté de choisir où ils feront garder leurs enfants.
(Isabelle Paré, dans Le Devoir du 26 novembre 2016.)
[...] compte tenu de la décision prise par le gouvernement de donner aux parents l’entière liberté de choisir où ils feront garder leurs enfants.
Line Gingras
Québec
« La déconfiture d’une bonne idée » : http://www.ledevoir.com/societe/education/485674/la-decon...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
15 novembre 2016
Relations entre...
- À l’heure aujourd’hui d’un durcissement possible des relations entre le Cuba de Raoul Castro et des États-Unis de Donald Trump, Justin Trudeau s’apprête-t-il à offrir une suite à cette politique dont son père se faisait en 1976 le porte-voix?
(Jean-François Nadeau, dans Le Devoir du 15 novembre 2016.)
Ne perdons pas le fil :
À l’heure aujourd’hui d’un durcissement possible des relations entre le Cuba de Raoul Castro et les* États-Unis de Donald Trump [...]
Line Gingras
Québec
* À 22 h 10, je vois que la correction a été apportée.
« Du Cuba de Diefenbaker aux Castro des Trudeau » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/484685/du-cuba-d...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:06 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
12 novembre 2016
Mettre sur le même pied
- On a ainsi mis sur le même pied la seule histoire des courriels non sécurisés d’Hillary Clinton à l’ensemble des scandales visant Donald Trump, et ce, par souci d’équité…
(Pierre Duchesne, ancien journaliste et ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dans Le Devoir du 12 novembre 2016.)
On met sur le même pied deux choses, une chose et une autre :
On a ainsi mis sur le même pied la seule histoire des courriels non sécurisés d’Hillary Clinton et l’ensemble des scandales visant Donald Trump, et ce, par souci d’équité…
Line Gingras
Québec
« Trump dévore les médias » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/484558/t...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:33 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, presse, médias
04 novembre 2016
Ils s'obsèdent à comprendre
S'obséder à faire quelque chose; s'obséder à suivi d'un infinitif; s'obséder, verbe pronominal; grammaire française; syntaxe.
- Les bons terminologues, qu’ils soient professeurs ou fonctionnaires, s’obsèdent tous à comprendre l’insaisissable usage.
(Jean-Benoît Nadeau, dans Le Devoir du 3 novembre 2016.)
C'est la première fois, je crois bien, que je vois le verbe obséder à la forme pronominale. D'ailleurs cette construction ne se trouve pas dans les dictionnaires que j'ai sous la main. Une chose ou une personne obsède quelqu'un, on est obsédé par ou de quelque chose :
La peur d'une agression l'obsède. (Multidictionnaire.)
Il était si obsédé par le froid qu'il parlait de voler les lampions de l'église. (Blais, dans le Lexis.)
L'idée fixe qui l'obsède depuis plusieurs jours. (Petit Robert.)
Sa mémoire est obsédée par ce souvenir, de ce souvenir. (Grand Robert.)
Il était obsédé par le désir de commencer enfin son travail [...] (R. Rolland, dans le Grand Robert.)
Dès son enfance il [Byron] est obsédé par son pied bot, que ses parents lui reprochent constamment. (Mounier, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Peut-être le chroniqueur a-t-il confondu obséder et obstiner; on peut en effet s'obstiner, s'acharner ou s'attacher à faire quelque chose. Dans le cas qui nous occupe, toutefois, je proposerais plutôt :
Les bons terminologues, qu’ils soient professeurs ou fonctionnaires, ont tous l'obsession de comprendre l’insaisissable usage.
Line Gingras
Québec
« Les anglicismes » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/483...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:37 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 novembre 2016
Un prix Nobel à Borduas?
- [...] dont les cris et hurlements, rétrospectivement, ne font que renforcer la valeur d’un Nobel de littérature attribué en 1997 à un dramaturge — oh, scandale, a-t-on dit à l’époque! —, Dario Fo, pour le nommer, ou à des gouaches d’un Borduas exposées en 1942 dans le Foyer de l’Ermitage à Montréal [...]
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 31 octobre 2016.)
Je ne pense pas qu'un Nobel de littérature ait été attribué à des gouaches de Borduas. Le chroniqueur voulait parler plutôt de la valeur de ces œuvres et de l'intérêt que présentait leur exposition :
[...] dont les cris et hurlements, rétrospectivement, ne font que renforcer la valeur d’un Nobel de littérature attribué en 1997 à un dramaturge — oh, scandale, a-t-on dit à l’époque! —, Dario Fo, pour le nommer, ou celle* des gouaches d’un Borduas exposées en 1942 dans le Foyer de l’Ermitage à Montréal [...]
Line Gingras
Québec
* Le 1er novembre à 17 h, je vois que la correction a été apportée.
« Éloge de l'audace » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/483...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:00 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias