19 janvier 2007
Pour qu'on voit bien...
« Jean Dion, à force de remonter le col de son veston pour qu’on voit bien qu’il avait froid, a envoyé valser son micro-cravate. » (Site Web de BAZZO.TV.)
La locution conjonctive pour que doit être suivie du subjonctif :
Pour qu'il n'y ait pas de jaloux, je donnerai à tous la même chose. (Hanse-Blampain.)
Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui. (Musset, dans le Petit Robert.)
Il remontait le col de son veston pour qu'on se rende compte qu'il avait froid.
Au présent de l'indicatif, le verbe voir s'écrit voit à la troisième personne du singulier. Au subjonctif, cependant, il fait voie :
... pour qu'on voie bien qu'il avait froid...
Line Gingras
Québec
« Ti-Coq.TV » : http://bazzo.tv/frequence.aspx?id=239
04:29 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, médias
Commentaires
Est-il question du frère de Céline ?
Rosa
Écrit par : Rosa | 19 janvier 2007
Oh! que non! En fait il y a plusieurs familles de Dion au Québec. Je suis moi-même une Dion, du côté de ma mère - mais je ne me connais de lien de parenté ni avec Jean ni avec Céline (ni avec Stéphane, élu récemment à la tête du Parti libéral du Canada).
Jean Dion (très belle plume) est journaliste et chroniqueur au «Devoir», le quotidien montréalais qui emploie, à mon sens, les meilleurs journalistes québécois. C'est un journal indépendant, dont nous sommes très fiers. Jean fait aussi un peu de radio et de télévision; cette année, il a de temps à autre une chronique amusante à l'émission de Marie-France Bazzo. Vous pourrez d'ailleurs en voir des extraits en cliquant sur le lien, qui vous amènera au site de l'émission.
Écrit par : Choubine | 19 janvier 2007
Merci Line pour vos réponses
Grâce à votre blog j'apprends beaucoup sur ce lointain Québec qui m'a toujours attiré.
Écrit par : Rosa | 19 janvier 2007
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