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15 février 2009

Trudeau, son nom et son accent

  • ... du temps [...] où Pierre-Elliot Trudeau prononçait le mot « séparatisse » avec un accent nasillard très prononcé... (Denise Bombardier.)

Une recherche Google confirme ce que je trouve dans le Petit Larousse illustré et le Petit Robert des noms propres : le nom de l'ancien premier ministre s'écrit Pierre Elliott Trudeau.

* * * * *

On pouvait éviter la répétition :

... prononçait le mot « séparatisse » avec un accent nasillard très marqué...

Line Gingras
Québec

« Notre cousin, le président » : http://www.ledevoir.com/2009/02/07/232171.html

13 février 2009

Aux âmes bien nées...

  • Né dans un minuscule village du nord du Yémen, où les chefs tribaux conservent une forte influence, la petite fille vit dans la pauvreté, sans eau courante, sans électricité. Son père, un éleveur, fournit tant bien que mal la pitance quotidienne aux 16 enfants qu'il a eu de ses deux femmes. Seuls les garçons vont à l'école, à deux heures de marche. (Marc Thibodeau, dans La Presse.)

Qui est-ce qui est né dans un minuscule village du nord du Yémen? Pas mal de monde sans doute, mais dans la phrase à l'étude, il s'agit d'une certaine petite fille : née.

Et le père, il a eu qui (ou quoi) de ses deux femmes? Des enfants, 16 au dernier comptage; cela justifie amplement le pluriel : eus. Je lis en effet dans le Hanse-Blampain, à la page 417 de la quatrième édition, que le verbe avoir est toujours transitif, même dans avoir tel âge ou avoir telle somme : il appelle un complément répondant à la question qui ou quoi (complément d'objet direct); le participe passé doit donc s'accorder avec ce complément, si celui-ci est placé devant le verbe.

Line Gingras
Québec

« Divorcée à 10 ans » : http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/200902/12/01-826529-divorcee-a-10-ans.php

12 février 2009

Ils méritent qu'on leur tendent la main

  • D'autant que le pardon papal est sélectif : mis à l'index par Rome, les théologiens de la libération ne mériteraient-ils pas, eux aussi, qu'on leur tendent la main? (Guy Taillefer.)

Le pronom indéfini on commande l'accord du verbe au singulier, tandis que le verbe mériter appelle le subjonctif :

On tend la main à son adversaire.
Ce criminel repenti mérite qu'on lui tende la main.

Les théologiens de la libération ne mériteraient-ils pas, eux aussi, qu'on leur tende la main?

Line Gingras
Québec

« Benoît XVI – Pardon sélectif » : http://www.ledevoir.com/2009/02/06/231846.html